Sagot :
Réponse:
Sans savoir que faire, je TENAIS dans ma main le portefeuille. Il m’échappA et s’ouvrIT. Il en tombA des portraits et des lettres. [...]
C'ÉTAIENT les portraits d’une femme et d’une petite fille, de menues photographies d’amateur prises devant un mur de lierre. A côté d’elles il y AVAIT des lettres. Je les SORTIS et j’ESSAYAI de les lire. Je ne compreIS pas la plupart des choses ; c’ETAIT difficile à déchiffrer et je ne CONNAISSAIS qu’un peu de français. Mais chaque mot que je traduisIS me pénètrA, comme un coup de feu dans la poitrine, comme un coup de poignard au coeur…
Quand elle est rentrée, No est venue me voir dans ma chambre. Elle s'est allongée par terre avec les pieds posés sur une chaise, les bras croisés sous la nuque, on a commencé à se raconter des tas de trucs sans importance. Elle a réclamé toujours plein de détails sur la classe, elle a demandé des nouvelles comme s’il s’agissait d’un feuilleton. Puis elle m'a demandé de sortir avec elle, alors nous sommes descendues faire un tour, nous avons joué les funambules sur les lignes du trottoir. No m'a suivi dans toutes les aventures, a relevé les défis que je lui lance.