Sagot :
Je pense plutôt qu’écrire une histoire objective est très dure. Car tout d’abord l’historien doit laisser de côté ce qu’il pense et ne pas donner son avis sur ce qu’il raconte. Il doit seulement relater des faits et non dire si cette partie de l’histoire est bien ou mal. De plus il doit tout prendre en compte, les différents points de vue, les différents angles de l’histoire. En effet, si l’on parle de l’antiquité comme une période de notre ère, nous pouvons dire que cette période s’appelle antiquité que pour l’europe. En Asie à l’époque de l’antiquité ça n’était peut-être pas l’antiquité pour eux mais un autre nom et une autre période totalement différente. C’est pour cela qu’on peut dire qu’il existe plusieurs versions de l’histoire. En effet, nous ne vivons pas tous la même histoire, chaque pays, chaque peuple a la sienne et encore heureux ! C’est ce qui fait la diversité. (Mais c’est un autre sujet). De ce fait, nous devons prendre ces facteurs en considération et ne pas généraliser l’histoire occidentale à celle de toute la Terre car en Amérique par exemple avant Christophe Colomb il y avait une histoire qu’on appelle précolombienne. Or elle n’est précolombienne que pour les européens. L’arrivée de Colomb marque plutôt la fin de l’histoire des populations qui vivaient là bas. Ainsi l’historien doit faire attention à ne pas trop avoir une vision ethnocentriste (ca veut dire centrer sur son origine/ethnie soit sur la population à laquelle on appartient) sur l’histoire mais doit prendre en compte l’existence d’autres histoires.