Sagot :
Réponse:
slt met ça dans ton expo
Dans les Carnets d’Orient, Jacques Ferrandez raconte sans passion et avec honnêteté l’histoire de l’Algérie, depuis sa conquête en 1830, jusqu’à son indépendance sanglante à la fin des années 50, histoire vue du côté de ceux qui s’installèrent parfois dans la douleur et toujours dans la difficulté sur ces terres ou le Royaume de France puis le Second Empire se rêvaient en une Nouvelle Rome. Ils vinrent de France, bien sûr, mais aussi de toute la Méditerranée, eux qui étaient souvent pauvres, parfois proscrits et toujours en quête d’espoir, mais ignorant que la terre qu’ils s’appropriaient leur était étrangère. Ils fusionnèrent en un étrange peuple qui parlait un français mâtiné de mots arabes, espagnols, italiens et maltais. Je ne connais pas personnellement Jacques Ferrandez, né sur une autre rive comme moi dont les ancêtres pêchaient le corail vers Bône (aujourd’hui Annaba) du temps déjà du « Bastion de France », mais par un oncle qui est son petit cousin, je le salue bien bas lui et son œuvre.