Sagot :

Réponse:

Dans la série La Casa de Papel, le but de l'équipe que l'on suit est de voler la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre à Madrid mais sans voler l'argent du contribuable, et surtout : sans tuer. Pour préparer la mission, le Professeur (Álvaro Morte), cerveau de l'opération, a réuni des personnages de différents horizons dans la campagne espagnole. 

Au terme de cette virée bucolique entre gangsters plus ou moins énervés, ils prennent d'assaut le bâtiment et s'enferment à l'intérieur avec les visiteurs et le personnel, qui deviennent des otages mais surtout de la main d'oeuvre.

Dans la série, peu connaissent les vrais noms des autres. Ils ont tous un nom de ville. Tokyo (Úrsula Corberó), Berlin (Pedro Alonso), Rio (Miguel Herrán), Nairobi (Alba Flores), Helsinki (Darko Peric), Denver (Jaime Lorente), feu Moscou (Paco Tous) et Oslo (Roberto García)... 

Mais il y a quelques exceptions, dont on connaît les noms : Raquel Murillo (Itziar Ituño), l'inspectrice qui gère les négociations côté police et certains otages, dont Arturo Román (Enrique Arce) dit "Arturito", le directeur teigneux, Mónica Gaztambide (Esther Acebo), sa secrétaire et Alison Parker (Maria Pedraza), la fille de l'ambassadeur britannique en Espagne. Depuis leur arrivée dans la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre, la joyeuse équipe d'écorchés vifs ont un seul but : rester le plus longtemps à l'intérieur, pour imprimer le plus de billets possible. Le plan est minutieusement préparé par le Professeur. Tout le monde est habillé d'une combinaison rouge, gangsters comme otages pour semer le doute au cas où des images sortent, et ils portent un masque représentant le peintre Salvador Dali. Et tout le monde travaille.

C'est Tokyo qui nous raconte l'histoire. Si tout commence bien, la situation dégénère très vite. On apprend que le charismatique Berlin, véritable psychopathe est aussi dingue, notamment parce qu'il est atteint d'une maladie dégénérative. Le chef des opérations finit par avoir une relation des plus toxiques avec une otage (qui se force à coucher avec lui pour sauver sa peau donc niveau respect du consentement c'est zéro), ordonner l'exécution de Monica (elle est épargnée par Denver) et virer Tokyo, qui est libérée des mains de la police grâce à l'intervention du Professeur et de son équipe. Dans le feu de l'action, deux personnages de l'équipe nous quittent. Le premier, Moscou, est un vieux barbu sympathique, et accessoirement le père de Denver. Il décède après s'être pris une balle alors qu'il ouvre les portes du bâtiment national pour le retour de Tokyo dans une incroyable scène. La plus badass de la série déboule par la grande porte avec son casque et sa moto, bien décidée à terminer ce qu'ils ont commencé. Oslo, lui, est achevé par son frère, Helsinki, dans un état végétatif à cause de ce casse-pied d'Arturito. 

Les plus grosses surprises de la série sont les personnages féminins, géniales et puissantes, mais aussi les histoires d'amour, à l'exception de celle de Tokyo et Rio, enfantines et empruntes de jalousie. Mónica Gaztambide, l'ex secrétaire d'Arturito, le directeur de la Fabrique nationale de la monnaie, qui était accessoirement sa maîtresse et qui est enceinte de lui, change radicalement. Elle passe peu à peu du statut d'otage à preneuse d'otage, en empêchant le personnage le plus énervant de la série (Arturo) de tuer Denver et en finissant carrément par tirer sur la police. 

Victime de ce qu'on appelle "Le syndrome de Stockholm, Monica tombe amoureuse de Denver (lui aussi) et décide de tout quitter pour partir avec lui. Raquel, l'inspectrice talentueuse et suspicieuse, file le "parfait" amour avec Le Professeur, dont elle finit par découvrir la véritable identité. Hésitante pendant un temps, elle finit par lui pardonner, le comprendre et le rejoindre dans sa cause, sous le soleil où il s'est enfuit après le braquage. 

Parce que oui, tout est bien qui finit (presque) bien. La saison 2 se termine par la joyeuse équipe qui s'enfuit par un tunnel avec leur magot, deux membres en moins (Moscou et Oslo) et un membre en plus (Monica). Ils s'enfuient tous incognitos et certains s'envolent pour les cocotiers. Berlin reste derrière et se fait cribler de balles par la police, ce qui semble signifier sa fin à lui aussi.