Transposez au passé le texte suivant.
Un jour, comme l'enfant vient de mordre une pomme, ils passent. L'irascible, son bâton sous le bras, précède sa
troupe d'un peu plus loin qu'à l'ordinaire. Il ne crie pas ; sa mine est sombre. Il marche sans se retourner à tout bout
de champ, comme il aime pourtant à le faire, pour surprendre la faute, l'écart, le pas sauté. Il rumine aujourd'hui on
ne sait quels tracas. Alors l'enfant lance sa pomme. Il n'a pas réfléchi, c'est venu comme cela Son bras s'est
tendu, sa main s'est ouverte, et voilà.
Georges-Olivier Châteaureynaud, « Le verger »


Sagot :

Voilà :)

Un jour, comme l'enfant venait de mordre une pomme, ils passèrent. L'irascible, son bâton sous le bras, précédait sa troupe d'un peu plus loin qu'à l'ordinaire. Il ne criait pas; sa mine était sombre. Il marchait sans se retourner à tout bout de champ, comme il aimait pourtant à le faire, pour surprendre la faute, l'écart, le pas sauté. Il ruminait aujourd'hui on ne savait quel tracas. Alors l'enfant lança sa pomme. Il n'avait pas réfléchi, c'était venu comme cela. Son bras s'était tendu, sa main s'était ouverte, et voilà.