Sagot :
Réponse:
Chaque matin, je faisais le tour de ma navette spaciale afin de me rendre compte si elle avait subit des dommages pendant la nuit.
Rien n'avait bougé. Tout était là comme je l'avais laissé depuis mon arrivée sur Mars il y a tout juste une semaine.
Je m'étais posé sur cette planète en toute urgence car mon vaisseau montrait des signes de faiblesses.
Tous les jours se ressemblaient depuis mon arrivée, il n'y avait que l'immensité d'un vaste désert sans âmes qui vivent.
Pour combler l ennui, je m'étais imposé de faire chaque jour la même chose car à vrai dire, les jours ressemblaient étrangement aux autres.
Après mettre affairé à faire le tour de mon engin, je continuais comme chaque matin à me dégourdir les jambes en explorant ce que je connaissais déjà. Cet exercice me permettait de croire que peut être les choses allaient changer mais il n en était rien.
Après ma rapide exploration, je revenais pour déguster mon même petit déjeuner que celui d hier. J en profitais pour ranger mes maigres ressources alimentaires qui malgré mon organisation rigoureuse fondaient à vu d œil.
Les heures de la matinée étaient interminables, je me préparais à vivre celles de l après midi comme un refrain d une chanson que je connaissais par cœur.
Midi sonnait sur terre et peut être aussi sur Mars, il était temps que j entame mon seul roman que j avais emprunté sur terre. J avais divisé le nombre de pages pour qu il me dure le plus longtemps possible et je m'étais dit que je le relirais jusqu'à l'apprendre par cœur si mon voyage s'eternisait sur Mars.
Quatorze heures, j avais avalé mes cinq chapitres quotidiens et la fatigue de la lecture comme à chaque fois depuis mon arrivée ici, m emportait vers une douce sieste oû le temps pouvait alors continuer à tourner. Je me réveillais à dix sept heures sans que mon réveil sonne. Mon horloge biologique s était réglée toute seule.
Je me levais tel un automate pour recommencer à refaire le tour de mon habitacle et comme à chaque fois, tout était là, rien n avait bougé, seules les aiguilles de ma montre indiquaient que le temps passait.
Après avoir exploré une énième fois la partie nord de la planète, je rentrais bredouille et lasse de ce que je venais de re-découvrir.
Je notais dans mon journal de bord, les mêmes phrases que les précédentes.
Je préparais sans hâte mon repas du soir qui s'a valait trop vite à mon goût.
La nuit arrivait sur terre, je préparais mon lit sur Mars et comme je n avais plus rien à faire que d attendre le même jour qu hier. J entrepris de m endormir comme hier à la même heure qu' avant avant avant hier !