Sagot :
Réponse : Le plafond
Etendu sur mon lit, je le regarde. Il ressemble à une page blanche où je pourrais écrire mes rêves et inventer mes journées. Jadis, les rois l'appelait "ciel de lit" et le remplaçaient par une tenture brodée et étoilée. S'il est trop bas, j'étouffe, s'il est trop haut, j'ai froid. Que ne suis-je Michel Ange pour le décorer comme celui de la capelle Sixtine. Je ferme les yeux et je l'imagine en verre pour observer la lune et les astres. Je deviens alors poussière d'éternité mais je me réveille et je dois rester sur terre entre plancher et plafond. La limite de ma vie.