Robinson sentait la vie et la joie qui entrait en lui et le regonflaient. Vendredi lui avait enseigné la vie sauvage, puis il était parti. Mais Robinson avait maintenant ce petit frère dont les cheveux - aussi rouges que les siens - commençaient à flamboyer au soleil. Une vie toute neuve allait commencer, aussi belle que elle qui s'éveillait dans la brume à leurs pieds. Il jetait les bases de cette vie nouvelle et plongeait délice dans des rêveries d'avenir. Daprès Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage.