Sagot :
Réponse :
Je craignais d'arriver en retard à la noce mais ce mariage du fils Peyrehorade
avec une certaine Mlle de Puygarrig, qu'on disait très fortunée. Il me tardait d'arriver non pas au mariage mais chez l'antiquaire pour voir enfin la statue dont il semblait si fier mais aussi intrigué.
-" La boutique d'antiquités sera-t-elle ouverte ou fermée le temps des festivités ?" demandai-je d'un ait que je voulais le plus détaché possible .
-" Elle sera sans doute ouverte car M. Peyrehorade ne veut jamais perdre l'occasion de faire de l'argent et il est vrai que sa boutique contient bien des vieilleries originales. le commis sera là. "
Je quittai mon interlocuteur et hâtai le pas ; j'entendis les violons et au loin, une sorte de cortège qui se dirigeait vers l'église.
J'arrivai juste quand l'orgue entamait une marche nuptiale triomphante.
Je trouvai une place près d'un pilier à côté d'une vieille dame toute ratatinée mais avec un bonnet de dentelle que je n'avais plu vu depuis bien longtemps.
Elle marmonnai, pas une prière mais des sortes de malédictions et en prêtant l'oreille, j'entendis :
"Pffff ! Ils peuvent faire les fiers aujourd'hui. la statue va se venger. Oui et très bientôt".
J'étais intrigué et ne voulais pas rompre le cérémonial mais je ne pus m'empêcher de demander : - "Vous dites ? Vous avez vu la statue ? "