Sagot :
Réponse :
Les expansions du nom ne sont pas obligatoires. Elles apportent des
précisions sur le nom qu’elles enrichissent. On trouve différents types
d’expansions.
Le complément du nom permet de donner des informations
supplémentaires sur le nom.
Il se construit avec :
- Une préposition (à, de, en, avec, sans, pour, ...) qui permet de former un
groupe prépositionnel.
Par exemple, « le chat de la voisine ». Ce groupe nominal est un groupe
prépositionnel (nature) car il est introduit par la préposition « de ». « De la
voisine » est le complément du nom « chat » (fonction).
- Un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où) qui permet de former une
proposition subordonnée relative.
Par exemple, dans la phrase « Le chat qui appartient à la voisine », « qui
appartient à la voisine » est une proposition subordonnée relative (nature) car
elle est introduite par le pronom relatif « qui ». C’est le complément du nom de
chat (fonction).
Une autre expansion possible est l’apposition.
Elle apporte des informations supplémentaires sur le nom à côté duquel
elle est placée.
Par exemple, dans la phrase « Flaubert, célèbre écrivain, mourut en 1980 »,
le groupe nominal « célèbre écrivain » (nature) vient compléter le nom
« Flaubert ». C’est une apposition du nom « Flaubert » (fonction).
Comme expansion suivante on trouve l’épithète.
C’est une fonction liée à un adjectif qualificatif.
Il se rapporte directement au nom qu’il qualifie.
Il peut être placé avant ou après le nom qu’il qualifie.
Par exemple, dans le groupe nominal « le chat noir », « noir » est un adjectif
qualificatif (nature) qui se rapporte directement au nom « chat ». C’est
l’adjectif épithète qui vient préciser le nom « chat » (fonction).
Enfin, une dernière expansion possible est la subordonnée relative.
Elle précise le sens d’un groupe nominal.
Elle est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, …) qui
représente le nom ou le pronom de la proposition principale. On appelle
antécédent, le nom ou le pronom complété par la proposition subordonnée
relative.
Par exemple, dans la phrase « Igor m’a prêté un livre que j’aime
beaucoup », « que j’aime beaucoup » est une préposition subordonnée
relative (nature), introduite par le pronom relatif « que ». C’est le complément
du nom « livre » (fonction).
j'espere t'avoir aider