Lucile, la quatrième de mes soeurs, avait deux ans de plus que moi. Qu'on se figure une petite fille maigre, trop grande pour son âge, air timide, parlant avec difficulté. Mais retroussez ses cheveux au-dessus de sa tête, rattachez-les avec une étoffe noire et vous verrez la misérable créature qui frappa en rentrant sous le toit paternel. Personne n'aurait soupçonné dans la chétive Lucile, les talents et la beauté qui devaient un jour briller en elle.