Sagot :
Bonjour,
Ceci est pure fiction.
Chers lecteurs, voici le récit exclusif de notre reporter Alfred Duponchel envoyé près du fort de Douaumont durant le mois de juillet 1916.
Grâce à une autorisation spéciale obtenue par un officier du renseignement il a pu suivre de près toutes les opérations militaires particulièrement violentes dans ce secteur du front de Verdun.
Son récit émouvant évoque avec authenticité les conditions de vie de nos poilus, leur héroïsme, leurs sacrifices...
" Nos soldats passent la plus grande partie de leur temps cachés dans les tranchées pour se mettre à l'abri et ils surveillent les Allemands qui sont parfois très proches, ils vivent au milieu des cadavres de soldats et d'animaux, ils chassent les rats qui courent dans la boue, ils subissent les pluies ou la canicule….
Puis se sont les bombardements qui durent des jours et des nuits sans interruption, des millions d'obus labourent le sol, il n'y a plus d'animaux, plus d'arbres ni de mauvaises herbes, certains hommes perdent la raison, les attaques ennemies se terminent dans des corps à corps à la baïonnette ou à coups de pelles…
Ensuite viennent les assauts, au coup de sifflet il faut sortir des tranchées, courir entre les barbelés et tenter d'atteindre les lignes ennemies où l’on est accueilli avec les mitrailleuses qui tirent 10 balles par seconde et fauchent les hommes au milieu des explosions d'obus.
Parfois, un avion vient mitrailler les tranchées ou lâcher une bombe.
Nos soldats doivent encore subir les attaques aux gaz asphyxiants durant lesquelles les hommes meurent dans d'horribles souffrances, supporter le masque à gaz qui étouffe à demi, certains perdent la raison ou franchissent les barbelés et courent vers les tranchées ennemies...
J'ai senti l'odeur de la poudre, celle des corps en décomposition, la chaleur et le souffle des explosions d'obus, j'ai vu des hommes mourir en appelant leurs mères, la peur dans les yeux des soldats avant l'assaut, j'ai entendu les appels des mourants, le sifflement des balles...
Je n'oublierai jamais cet enfer.
Alfred Duponchel "
J'espère avoir pu t'aider.