Sagot :
Bonjour
On peut distinguer trois sortes de mensonge. Il y a le mensonge que l'on énonce pour rendre service aux autres ou à soi-même. Ensuite, il y a le mensonge dans le but de nuire, parfois nommé « mensonge malicieux » dans la littérature. Pour finir, il y a le mensonge par omission. Il peut être utilisé par faiblesse, par exemple dans Oscar et la dame rose, d'Eric-Emmanuel Schmitt : les parents d'Oscar n'osent pas lui révéler qu'il va mourir d'un cancer. C'est à la fois pour le protéger et par faiblesse parce qu'ils ont peur de le perdre et se cachent la vérité à eux-mêmes.
Avant de dire la vérité ou le mensonge, il faut s'interroger sur l'intention qui nous anime. Dans le fond, c'est peut-être pour se donner bonne conscience en se servant de l'autre comme excuse. Il est bon de dire la vérité, mais il faut la dire avec amour. Comme le dit William Blake, une vérité énoncée avec de mauvaises intentions surpasse tous les mensonges.
Dévoiler la vérité peut prendre du temps quand elle risque de nous faire du tort ou qu'elle peut blesser. Il faut trouver le moment où l'autre accepte le mieux cette vérité, ou du moins éviter d'envenimer une situation ou une relation. On dit souvent que la vérité finit toujours par se savoir. De ce fait, dire la vérité le plus tôt possible semble préférable. On peut souvent observer qu'attendre pour dire la vérité peut envenimer les choses, autant pour l'autre que pour soi, qui peut nous reprocher d'avoir gardé le secret.