Vous pouvez m’aider à trouver trois poème qui parle d’amour et relever et analyser c’est figuré de style

Sagot :

Réponse :

A une passante de Charles Baudelaire

Green de Paul Verlaine

Je t'aime de Paul Eluard

A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait. (personnification)

Longue, mince, en grand deuil, (énumération) douleur majestueuse,

Une femme passa, d'une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.(métaphore)

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, (comparaison)

Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, (métaphore)

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. (antithèse)

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté

Dont le regard m'a fait soudainement renaître,(métaphore)

Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !

Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Green

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches (énumération)

Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.  

Ne le déchirez pas (métaphore) avec vos deux mains blanches

Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée

Que le vent du matin vient glacer à mon front.

Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée

Rêve des chers instants qui la délasseront. (personnification)

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête

Toute sonore encore de vos derniers baisers ;

Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête, (métaphore)

Et que je dorme un peu puisque vous reposez

Je t'aime

Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues

Je t’aime (anaphore) pour tous les temps où je n’ai pas vécu (hyperbole)

Pour l’odeur du grand large et l’odeur du pain chaud

Pour la neige qui fond pour les premières fleurs

Pour (anaphore) les animaux purs que l’homme n’effraie pas

Je t’aime pour aimer

Je t’aime (anaphore) pour toutes les femmes que je n’aime pas

Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu

Sans toi je ne vois rien qu’une étendue déserte

Entre autrefois et aujourd’hui (antithèse)

Il y a eu toutes ces morts que j’ai franchies sur de la paille

Je n’ai pas pu percer le mur de mon miroir (métaphore)

Il m’a fallu apprendre mot par mot la vie

Comme on oublie (antithèse)

Je t’aime pour ta sagesse qui n’est pas la mienne

Pour la santé

Je t’aime contre tout ce qui n’est qu’illusion

Pour ce cœur immortel que je ne détiens pas

Tu crois être le doute et tu n’es que raison (antithèse)

Tu es le grand soleil (métaphore)qui me monte à la tête

Quand je suis sûr de moi.

1950