Sagot :
Réponse :
Ce texte est une sorte de récit d'une traversée en mer. Le poète est différent des autres passagers qui se lamentent et espèrent accoster. Le poète, lui, observe, apprécie, voit au delà des apparences. La mer est pour lui "variante, effrayante dans sa simplicité. " On pense à cet autre poème de Baudelaire : "Homme libre, toujours tu chériras la mer". Cette immensité est pour lui symbole d'une "incomparable beauté", cet idéal auquel il aspire.
Pour montrer son admiration pour la mer, il va utiliser des figures de style remarquables :
l'anaphore "cent fois", l
a métaphore : "les musiques de la vie", "vague murmure",
le lexique des sensations "musique pour l'ouïe, odeurs pour l'odorat, la vue pour "côtes riches en verdure".
Sans oublier l'opposition : "il y en avait" et "Moi seul".
"Adieu" et "Déjà" font sortir le poète de l'extase et il retombe dans le spleen :
"abattu jusqu'à la mort".