Sagot :
Bonjour,
" Chers citoyens révolutionnaires,
pourquoi ne puis-je pas dire chères citoyennes révolutionnaires ?
Les femmes se sont battues à nos côtés pendant la dure bataille qui a été la nôtre. Elles ont été avec nous dans les luttes armées, dans les longues réflexions concernant le Roi. Elles ont apporté leurs connaissances et leur esprit à la Révolution.
Nos lointains esprits du XVIe siècle ont fait la découverte d'autres êtres humains que nous avons fini par considérer comme des hommes et non plus comme des sauvages. Ils ont prouvé que ces hommes étaient capables de réflexion, capables de s'intégrer à notre monde.
Les philosophes qui ont éclairé nos esprits pour nous faire comprendre et réaliser que le régime de monarchie absolue que nous connaissions depuis 2 siècles n'est absolument pas notre idéal n'ont certes pas beaucoup réfléchi sur la question de la femme dans notre société.
Un esprit brillant, Olympes de Gouges, qui nous propose une Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne ne fait rien d'autre que constater que l'inégalité est le contraire du droit. Elle-même a du refuser de prendre époux pour avoir la liberté de réfléchir et de partager ses réflexions en les publiant. Et ce juste ?
Je vous pose la question : faisons nous oeuvre juste si nous excluons de la nouvelle société que nous désirons la moitié des personnes qui la composent ? Devons nous parler de citoyens ou de citoyens et citoyennes ?
C'est pourquoi je vous propose de cesser cette exclusion des femmes de notre avenir et de les considérer comme des citoyens, qui ne serait plus masculin mais générique.
Je vous remercie chers et chères confrères. En attendant de pouvoir dire chers confrères et consoeurs. "
J'espère que ça t'ira.
Bonne journée