6st le seul
Paris en 1885. Des sept enfants
Gaston Biron est ne
il mourra trois jours après l'hopital militaire. Cette lettre écrite trois mois avant sa
fils et il écnit des quW le peut se mere of a sos scours. Blessé le 8 septembre 1916
mort a été publiée en 1998 dans un recueil intitulé Lettres de poilus (éd Tailandier)
Mercredi 14 juin 1916
Ma chore More
Je Suis Den rentre de permSSION et al retrouvé mon bataillon sans trop de
Cuticules Je vais probablement étonner en te disant que c'est presque sans regret
camarades du reste, que ces deux ans de guerre avaient amene petit à petit chez la
que fa que Paris, mais c'est la vente. Que veux-tu, j'ai constate, comme tous mes
prenons aussi thabitude de l'éloignement et que nous retournions au front
ditions presque oublies, aussi quoi que de plus naturel que nous-memes nous
population civile, rego/sme et l'indifférence et que nous autres, combattants, nous
tranquillement comme si nous ne l'avions jamais quitté
je
J'avais rêve avant mon depart en permission que ces 6 jours seraient pour moi 6
pensais, avec juste raison de crois que l'on serait aussi heureux de me revoir, que
Jours frop courts de bonheur, et que partout je serais reçu les bras ouverts
moi-même je l'étais à l'avance à l'idée de passer quelques journées au milieu de tous
se sont montrés franchement indifferents, d'autres sous le couvert d'un accueil, que
ceux auxquels je n'avais jamais cessé de penser. Je me suis trompe, quelques-uns
l'on essayait de faire croire chaleureux, m'ont presque laisse comprendre qu'ils
étaient étonnés que je ne sois pas encore tué.
Aussi, tu comprendras, ma chère mère, que c'est avec beaucoup de rancoeur que j'ai
quitte Paris et vous tous que je ne reverra peut-être jamais. Il est bien entendu que
n'es pas en cause bien au contraire, /'a été très heureux de te revoir et ſai emporte
ce que je te dis sur cette lettre, je te le confie à toi seule, puisque, naturellement, tu
un excellent souvenir des quelques heures que nous avons passées ensemble
Maintenant je vais me sentir bien seul. Puissent les hasards de la guerre ne pas me
difficile, et pourtant j'avais fait un bien joli rêve depuis deux ans. Quelle déception !
Je vais donc essayer d'oublier comme on m'a oublie, ce sera certainement plus
faire infirme pour toujours, plutôt la mort, c'est maintenant mon seul espoir
Adieu, je t'embrasse un million de fois de tout coeur
Gaston


Sagot :

Réponse:

cette histoire est vraiment bien faite!!!☺