Sagot :
Bonjour
Parfois, l’Homme ne se reconnaît plus. La conscience n'est pas toujours claire et l'individu semble parfois ne pas savoir exactement ce qu'il fait. Il subit les influences de son environnement et on peut se demander s'il est toujours son propre maître. Ne pas être conscient, est-ce être quelqu’un d’autre ? Baisse de la vigilance, fatigue, distraction, la conscience est lacunaire et chacun peut constater que certains faits lui ont échappé alors qu'il aurait pu les percevoir s'il avait été plus attentif. De plus, il existe une entité psychique en l’Homme : l’inconscient qui permet, si on accepte l’hypothèse de comprendre en profondeur notre être. En outre, cet inconscient joue un rôle important dans la compréhension de soi. A travers les rêves par exemple, l’Homme peut découvrir des faces cachées de sa personnalité, des envies, des peurs…
D’autre part, Si l’homme prend conscience de qui il est réellement, il ne sera plus lui-même et sera alors non conscient. Une des caractéristiques de la conscience est sa constance. En effet, c’est parce que l’homme ne cesse d’être conscient, autrement dit présent à lui-même, qu’il peut affirmer son identité à travers tous les changements vécus pendant sa vie. Par exemple, il y a-t-il un rapport entre l’enfant fragile et l’homme mûr ? Pourquoi relier tous les états de la vie d’un individu en les rapportant à l’identité d’un "moi", sinon parce que la conscience accompagne tous ses états.
La conscience permet à l’Homme de se découvrir lui-même, de réagir sur ses pensées, ses actions. De plus, la prise de conscience permet le jugement de ses actions, ce qui permet ainsi à l’individu de réagir et de se juger par lui-même : un deux mot : être soi. Selon Descartes, c’est grâce à elle que l’Homme se distingue du monde et des autres êtres. Cependant, l’identité du "moi" ne serait-ce pas une limite à cette conscience du fait de notre inconscient qui nous constitue ? L’homme ne se fait-il pas des illusions sur lui-même du fait qu’il soit un être conscient ? Est-il libre ou déterminé ? Comment alors doit-on considérer l’Homme ?