Sagot :
Bonjour,
le texte part d'une théorie née d'un constat : dans son état naturel, c'est à dire hors de la civilisation, l'homme est un loup pour l'homme.
Cette métaphore n'est pas innocente. On utilise l'image d'un animal féroce, réputé indomptable par l'homme. Il est vrai que dans la Nature, le loup est un prédateur qui cherche à assouvir ses instincts naturels, primaires sans se soucier de qui est concerné. La sauvagerie est son instinct et son moyen d'action. Il ne cherche pas à obtenir ce qu'il veut par la douceur.
Mais c'est oublier que le loup vit en société, la meute. Et cele-ci est régie par un intérêt commun et des règles. Il existe un intérêt supérieur à celui de l'individu : l'intérêt du groupe, de la société.
Rouseau transpose ce constat à l'homme et expose une idée de " Contrat social ". L'homme accepte la vie en société dans le but d'avoir une vie meilleure que dans son état de nature.
Freud, explorateur de l'âme, de son fonctionnement, de son désordre et de ses tourments, applique cette idée et cette théorie à la sexualité. L'homme est un prédateur sexuel par nature, qui essaiera de satisfaire ses besoins et ses envies par tout moyen, voire la sauvagerie et la violence.
La société, la civilisation est là pour empêcher quecet état de nature sexuel ne crée des désordres et ne brise l'envie et le besoin de la société. Dans ce but, d'une part, elle restreint la vie sexuelle par la morale, d'autre part, elle crée une fiction qui impose d'aimer son prochain comme lui-même, ce sentiment d'empathie.
Bon courage