Sagot :
Le Code civil est le reflet de la société française. En effet, depuis 1804, il organise l'essentiel de la vie quotidienne des Français : nationalité, mariage, filiation, autorité parentale, divorce, successions, droit de propriété, contrat de vente, responsabilité civile...
le Code civil, a su, au cours de ces deux siècles, s'adapter aux grandes évolutions de la société. Ainsi a-t-il pris en compte progressivement le cheminement jusqu'à l'égalité homme-femme, la reconnaissance de l'égalité entre les divers modes de filiation, l'apparition de la bioéthique, la nouvelle préoccupation du respect de la vie privée...
Première codification moderne, le Code civil a parfaitement répondu aux finalités que lui avait fixées Napoléon : un droit réformateur de la société, unificateur de la nation et facteur d'égalité. La justesse de cette conception a entraîné par la suite, de façon évidente, l'élaboration de nombreux autres codes. Plus de 50 sont aujourd'hui en vigueur.
Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs jugé utile de consacrer le principe de la codification en estimant que celle-ci « répond à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité du droit ».
le Code civil, a su, au cours de ces deux siècles, s'adapter aux grandes évolutions de la société. Ainsi a-t-il pris en compte progressivement le cheminement jusqu'à l'égalité homme-femme, la reconnaissance de l'égalité entre les divers modes de filiation, l'apparition de la bioéthique, la nouvelle préoccupation du respect de la vie privée...
Première codification moderne, le Code civil a parfaitement répondu aux finalités que lui avait fixées Napoléon : un droit réformateur de la société, unificateur de la nation et facteur d'égalité. La justesse de cette conception a entraîné par la suite, de façon évidente, l'élaboration de nombreux autres codes. Plus de 50 sont aujourd'hui en vigueur.
Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs jugé utile de consacrer le principe de la codification en estimant que celle-ci « répond à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité du droit ».