Sagot :
Québec. Une compagnie française se forma en 1617 pour exploiter la colonie. Les Anglais tentèrent plusieurs fois en1629 et 1711, mais inutilement, de s’en emparer, lorsque la guerre éclata avec la France en 1754. Après de nombreux combats, dans l’un desquels succomba Moncalm, les Anglais finirent par conquérir tout le Canada, en 1759 et 1760.
Pour faire face à tant de dangers, le roi se décida à renvoyer Frontenac à Québec en 1689. Celui-ci prit l’offensive et lança sur la Nouvelle-Angleterre des bandes de partisans composées par moitié de Français et d’Amérindiens. Les Anglais firent un grand effort pour se venger ; Winthrop envahit le Canada par la route du lac Champlain, et l’amiral Philipps, après avoir fait capituler Port-Royal, la capitale de l’Acadie française, se présenta devant Québec. Mais bientôt l’armée de Winthrop, décimée par la maladie, battait en retraite, et toutes les attaques de Philipps échouaient devant l’énergique résistance de Frontenac. Les Anglais durent se résigner à la défensive, et la Nouvelle-Angleterre fut ravagée par les fidèles de la France, les Acadiens Abénakis. Du reste, les Français triomphaient partout, à Terre-neuve, où ils emportaient Saint-Jean, et dans la baie d’Hudson, où d’Iberville détruisait les forts de la compagnie anglaise. La paix de Ryswick mit un terme à ces succès. Elle marque l’apogée de la domination française en Amérique. Les Français gardaient la baie d’Hudson, et la limite entre l’Acadie et le Massachusetts était fixée à la rivière Saint-Georges. On laissait les frontières indécises du côté des Iroquois, qui avaient su maintenir leur indépendance.
Frontenac mourut en 1698. Callières, qui avait été son meilleur lieutenant en qualité de gouverneur de Montréal, continua son oeuvre, et il eut l’honneur de réconcilier définitivement les Français et les Iroquois. Toutes les tribus de l’Amérique du Nord adhérèrent à cette pacification, et on enterra solennellement la hache de guerre à Montréal le 4 août 1701.
Tous ces résultats fu
Pour faire face à tant de dangers, le roi se décida à renvoyer Frontenac à Québec en 1689. Celui-ci prit l’offensive et lança sur la Nouvelle-Angleterre des bandes de partisans composées par moitié de Français et d’Amérindiens. Les Anglais firent un grand effort pour se venger ; Winthrop envahit le Canada par la route du lac Champlain, et l’amiral Philipps, après avoir fait capituler Port-Royal, la capitale de l’Acadie française, se présenta devant Québec. Mais bientôt l’armée de Winthrop, décimée par la maladie, battait en retraite, et toutes les attaques de Philipps échouaient devant l’énergique résistance de Frontenac. Les Anglais durent se résigner à la défensive, et la Nouvelle-Angleterre fut ravagée par les fidèles de la France, les Acadiens Abénakis. Du reste, les Français triomphaient partout, à Terre-neuve, où ils emportaient Saint-Jean, et dans la baie d’Hudson, où d’Iberville détruisait les forts de la compagnie anglaise. La paix de Ryswick mit un terme à ces succès. Elle marque l’apogée de la domination française en Amérique. Les Français gardaient la baie d’Hudson, et la limite entre l’Acadie et le Massachusetts était fixée à la rivière Saint-Georges. On laissait les frontières indécises du côté des Iroquois, qui avaient su maintenir leur indépendance.
Frontenac mourut en 1698. Callières, qui avait été son meilleur lieutenant en qualité de gouverneur de Montréal, continua son oeuvre, et il eut l’honneur de réconcilier définitivement les Français et les Iroquois. Toutes les tribus de l’Amérique du Nord adhérèrent à cette pacification, et on enterra solennellement la hache de guerre à Montréal le 4 août 1701.
Tous ces résultats fu