Est-ce que quelqu'un peut m'aider pour cette expression écrite en Français:

Choisissez l’un des lieux suivants et décrivez-le.
a) Le château invisible
b) Le palais liquide
c) La maison à l’envers
d) La chambre double
e) Le salon aux mille miroirs magiques
f) La cave des murmures
g) Le jardin sans couleurs

Il faut au minimum 300 mots. Merci!


Sagot :

Réponse :

Cet original était la risée du village. On connaissait ses goûts bizarres mais je n'étais jamais rentré chez lui. Il n'était pas méchant, c'était juste un habitant que personne ne comprenait. il m'intéressait. Je m'arrêtai un jour devant sa barrière et le saluai. Il me fit la révérence avec son chapeau à larges bords et me pria d'entrer. Un petit panneau annonçait : "prière d'entrer dans la maison à l'envers". On pénétrait d'abord par la fenêtre car la porte était fermée. On descendait tout de suite au grenier par quelques marches en pierre et il y  avait les coffres à souvenirs. Puis nous montâmes à la cave où étaient stockées les bouteilles de vin. Le lit était dans la cuisine, le feu dans la salle de bain et la table pour manger n'avait pas de pieds et les chaises servaient à poser les bibelots. Les vêtements pendaient au plafond et l'éclairage venait du sol. J'étais complètement désorientée mais quel voyage dans l'imagination et l'imprévu !  Je promis de revenir.

Réponse :

bonjour

Explications :

g) le jardin sans couleurs

Il est encastré sur une pente raide, caillouteuse, envahie d’herbes hautes, d’orties. Pas une fleur ne prend racine dans ce lieu austère. De grands arbres dépouillés ternes rendent l’endroit encore plus sinistre. Et oui ! ce jardin derrière chez moi est une véritable catastrophe. Au lieu d’égayer mes journées, il me rend triste. Pas un oiseau ne vient nicher ou même simplement tournoyer au-dessus. Les ronces se sont installées insidieusement, laissant peu de place à l’éclosion des rosiers multicolores et odorants qui autrefois égayaient ce jardin. La rocaille est ensevelie sous une couche de mousse grisonnante à présent.

Même les chardons, aux racines profondes, semblent narguer les pissenlits qui refusent de fleurir et sont étouffés par les lierres envahissants.

Le vert de l’herbe n’est plus aussi flamboyant. Le printemps, l’été, la douceur, la chaleur, rien n’y fait. Pas une couleur chatoyante pour confirmer l’arrivée des beaux jours !

Que dire en hiver ! Ce jardin me plonge dans une torpeur inconsidérée. A ce moment -là, c’est le noir et dans ce jardin et dans mon cœur. La pluie s’y engouffre avec force, le vent balaie tout sur son passage rapportant avec lui des amas de branchages frêles. Même la neige n’arrive pas à donner un peu de couleur à ce jardin, le vent l’en empêche, laissant les cailloux, les ronces continuer leur lente progression dans ce lieu.  

Ma patience, mon obstination à vouloir rendre ce jardin coloré de mille fleurs odorantes, rayonnantes, n’ont pas eu raison de cet endroit. Il est et restera à jamais sans couleurs, la nature en a décidé ainsi et rien ne pourra le changer.