Sagot :
Réponse :
Lorsqu’on parle d’autorité, il nous vient immédiatement en tête l’idée de force et de violence. Bien que l’autorité ne s’extériorise pas nécessairement pas une oppression physique, mais plutôt par le charisme, la prestance et d’autres comportements dignes de respect, la sphère politique montre aisément que le rapport entre gouvernant et gouvernés se conçoit autrement. En effet, les citoyens font preuve de désobéissance parce qu’ils veulent affirmer leur liberté, et ce, quelle que soit la justesse des lois et des principes que ces dernières renferment. En ce sens, nous avons tendance à penser que c’est l’autorité de l’État qui pousse les individus à se rebeller. Et pourtant, les citoyens sont par définition des hommes libres tant qu’ils vivent dans un État de droit. Seuls les détenus et les esclaves ne sont pas libres. Cela dit, il ne devrait pas avoir de confrontation entre l’autorité de L’état et les la liberté des individus. L’État peut-il mener à bien ses fonctions, tout en faisant ressentir de la liberté aux individus ? D’une part, nous répondrons que c’est à travers l’autorité exercée par l’État que la liberté voudrait se manifester de manière plus intense ; mais d’autre part, il n’y a aucune entrave à la coexistence entre l’autorité de l’État et la liberté des individus.
Explications :
Pour ma part je trouve ton brouillon formidable,
Ce qui le rendras meilleure est d'ajouter des citations comme :
Kant -« L’homme est un animal qui lorsqu’il vit parmi d’autres membres de son espèce a besoin d’un maitre. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l’égard de ses semblables ».
Spinoza dans son Traité politique - « Ce n’est pas pour tenir l’homme par la crainte et faire qu’il appartienne à un autre, que l’État est institué ; au contraire, c’est pour libérer l’individu de la crainte, pour qu’il vive autant que possible en sécurité, c’est-à-dire conserve aussi bien qu’il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d’exister et d’agir ».
J'espère que ça pourra t'aider.