Sagot :
Réponse :
I. Les points communs
Il s'agit de poèmes de facture moderne : les vers sont libres (c'est à dire que le mètre ou nombre de syllabes est variable) et les vers sont blancs , c'est à dire sans rimes.
2. Pour donner une impression de bouillonnement : des allitérations en T, des assonaces en ON, AN , OUet en i
Explications :
Texte I :
Le bouillon de mon sang dans lequel je patauge
Est mon chantre, ma laine, mes femmes.
Il est sans croûte. Il s'enchante, il s'épand
il m'emplit de vitres, de granits, de tessons.
Il me déchire. Je vis dans les éclats.
Dans la toux, dans l'atroce, dans la transe
Il construit mes châteaux
Dans des toiles, dans des trames, dans des taches
Il les illumine.
HENRI MICHAUX, « Mon sang»
Un certain Plume,
recueilli dans L'Espace du dedans,
Éd. Gallimard, 1935.
Texte II. Faisceaux de reflets lumineux
Regrets
Tous ces débris du temps crépitent au foyer Encore un plan qui se déchire
Un acte qui manque à l'appel
Il reste peu de chose à prendre
Dans un homme qui va mourir
PIERRE REVERDY, «Le chant des morts >> Main d'oeuvre, Mercure de France, 1949.
Assonance en AN comme une lamentation