Sagot :
Bonjour
La conscience nous arrache du monde et nous plonge dans la subjectivité, mais en même temps elle nous présente le monde comme un spectacle qui est source d’interrogations. De tout ce que nous avons cru jusqu’à présent, il y a peut être des idées vraies ; mais la reconnaissance de la subjectivité jette le doute sur tout ce que nous croyons savoir : "tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien" nous disait Socrate, mais la subjectivité nous rend également capable de faire le premier pas, de nous engager sur le chemin de la vérité. Ainsi, il nous faut mesurer la dimension des risques, les conséquences physiques et psychologiques, que ce travail représente, mais également prendre conscience des dangers pour nous même et aussi pour autrui. Il nous faut faire attention quant au rapport que nous avons avec le monde qui nous entoure. Car prendre conscience de soi ne signifie pas nécessairement ne plus avoir conscience de l’existence d’autrui. Nous aurons toujours peur car notre vie est dangereuse, elle s’articule autour de ce que nous sommes en mesure d’accomplir, si chaque vie est différente alors chaque individu l’est également. Certains se parquent autour de leur confort personnel sans chercher à comprendre ni à aller plus loin dans une découverte enrichissante de ce qu’ils sont. Quels seront les risques ? Ceux de la vie quotidienne, que tout homme subit selon sa chance, son comportement ou sa réussite … Et il y a ces autres individus. ; ceux qui approfondissent et ne veulent pas en reste à une simple apparence superficielle de ce qu’ils croient être. Ils expérimentent par les expériences et aboutissent parfois à des choses qu’ils n’auraient peut être jamais penser voir ou croire. Le résultat n’est pas toujours là, il n’est pas évident de se trouver, cela doit comprendre des chemins vertigineux et difficile, mais la démarche permet à tout individu qui la tente, d’avancer.
En soi la subjectivité, permet à chaque homme de prendre conscience de ce qu’il est. Cela est affirmable en tout ordre, la diversité quant à elle, se trouve dans l’accession à cette fameuse prise de conscience. Nous sommes voués à nous surmonter et dépasser nos préjugés pour qu’on puisse laisser place à la vérité. Ainsi, grâce à cette démarche nous prenons conscience de notre finitude même si cela est le plus difficile a admettre comme nous le disait Heidegger dans "Etre et temps" , la mort est toujours appréhendée de manière impersonnelle, sur le mode du "on". En outre, assumer pleinement la condition qui est celle de l’homme implique d’affronter directement la question de la mort et de la subjectivité. Car seul l’individu pleinement conscient des lois de celle-ci, réfléchit au sens de sa vie et mène une existence authentique.