Questions: Je vis, je meurs, je me brûle et ľne noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure: La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure; Mon bien s'en va, et à jamais il dure; Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur.
1) Combien y-a-t-il de strophes?
Donnez le nom de chaque strophe
2) Combien y-a-t-il de vers dans chaque strophe?
Les deux premières strophes sont composées chacune de ............ vers et peuvent être appelées des ............... .
Les deux dernières strophes sont composées chacune de .......... vers et peuvent être appelées des ..........
3) Quelle est la longueur de chaque vers? Compte les syllabes pour le savoir.
Chaque vers est composé de ................ syllabes. On peut donc dire que tous les vers sont des .............
JE VOUS REMERCIE D'AVANCE ​


Sagot :

Réponse :

1. Ce poème est composé de 4 strophes : deux quatrains et deux sonnets.

2. Un quatrain contient quatre vers.

Un tercet comprend trois vers.

Les deux premières strophes sont composées chacune de 4 vers, ce sont des quatrains.

Les deux dernières strophes sont composées chacune de 3 vers. ce sont des tercets.

3. Les vers sont composés de 10 syllabes, ce sont des décasyllabes.

Explications :

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

J’ai chaud extrême en endurant froidure :

La vie m’est et trop molle et trop dure.

J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,

Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;

Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;

Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;

Et, quand je pense avoir plus de douleur,

Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,

Et être au haut de mon désiré heur,

Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé, Sonnets