Bonsoir aidez-moi svp,question : "entre l'honnête homme au 17ème siècle et le philosophe au 18ème siècle, y a-t-il rupture ou continuité ? justifie la position"​

Sagot :

Réponse :

L'honnête homme au sens du XVII° siècle est un homme raffiné, cultivé, qui se "pique de tout", dont la culture est large car il s'intéresse aux arts, aux lettres, à la culture classique. Il est aussi est aimable, mesuré c'est à dire sans excès et sa conversation est plaisante.

Le philosophe du XVIII° siècle veut valoriser la raison, faire oeuvre si possible de vulgarisation (avec le dictionnaire de Diderot). Il aime le débat par textes interposés, il n'hésite pas, pour diffuser ses idées, à recourir à des genres variés : le conte philosophique, l'article du dictionnaire, l'essai, le pamphlet, la lettre.  Les échanges entre Voltaire et Rousseau peuvent être polémiques.

Rupture ou évolution, tout dépend de quel point de vue on se place. Les idées sont toujours véhiculées par des esprits éclairés, brillants qui aiment le débat dans les salons ou les écrits et au XVIII°,  on approche de la Révolution, donc les temps changent, la société bouge et le siècle des Lumières va plus loin que l'attitude de l'honnête homme du XVII° car la France  va inspirer l'Europe et rester une référence pour les droits de l'homme.

Réponse :

bonjour

Explications :

voici quelques élémets pour t'aider dans ta réflexion

Entre l'honnête homme au 17ème siècle et le philosophe au 18ème siècle, y a-t-il rupture ou continuité ?

Qu’est-ce qu’un « honnête homme » au XVIIème siècle ?

On peut définir d’ « honnête homme » au XVIIème, une personne qui est naturelle, très cultivée mais sans prétention, agréable, très soignée, captivant son auditoire sans jamais l’ennuyer, maîtrisant le « savoir-vivre »

Qu’est-ce qu’un philosophe au XVIIIème siècle ?

Ici nous entrons dans une nouvelle ère : il s’agit des philosophes du siècle des Lumières, leurs rôles étant d’éclairer le monde sur des valeurs telles que la liberté, la justice, la tolérance. Le philosophe a une grande indépendance d’esprit et incite l’homme à raisonner. C’est un homme de lettres et surtout un homme esprit.

Alors on peut dire qu’il y a une rupture entre l'honnête homme au 17ème siècle et le philosophe au 18ème siècle.  

Autant l’honnête homme était dans une forme de « paraître », autant le philosophe sera dans une démarche de « l’être »