Sagot :
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Cette per-
sonne ne peut être bonne ou mauvaise pour vous que par rapport à vous et suivant la manière dont votre
esprit la considère. C'est là d'ailleurs ce qui explique- la diversité des jugements.
Tout jugement implique un comportement, autre- ment dit on se comporte avec autrui suivant la ma- nière dont on le juge. Modifions donc notre jugement intime et notre comportement externe y rèpondra.
Deux stades sont à envisager, en effet, dans la ré-- forme du caractère :
1°) nos rapports avec nous-même; 2°) nos rapports avec autrui .
n va de soi que nous ne pouvons améliorer le sort d'autrui que si nous nous améliorons nous-mêmes-. et qu'avant de prétendre redresser l'armature des autres, il est indispensable de redresser la 'nôtre, ée· qui est infiniment plus aisé.
Mais nous ne saurions nous réformer efficacement
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que si nous sommes clairvoyants et équitables, c'est- à-dire si nous sommes animés envers nous-mêmes
d'un réel esprit de sincérité.
Un homme contrefait désireux de suivre des cours
d'esthétique ne devra pas poser d'emblée pour une image d'Apollon. Prenant la mesure de ses défectuo- sités, il adoptera les méthodes les plus opportunes, soit pour faire disparaitre ses tares physiologiques, soit pour les atténuer. Ce n'est qu'après avoir ob- tenu une véritable amélioration qu'il cherchera à bénéficier de sa nouvelle forme, en utilisant la grâ- ce, le mérite et aussi la suggestion.
Il est donc expressément convenu avec vous que vous vous examinerez loyalement dans votre miroir psychologique et que vous aurez l'honnêteté d'ad- mettre tout ce par quoi vous péchez.
Faute de ce c fair play :t, votre désir de réforme serait vicié dans sa base et vous ne pourriez rien es- pérer de durable ni de sérieux.
Commencez par vous' traiter sans ménagements. Ne vous dissimulez rien de vos appétits ou de vos tendances. Numérotez avec. soin vos parties mala- des avant de vous reconstruire à neuf.
Votre pire ennemi, c'est vôus.
Avant de craindre les autres, craignez-vous vous- même. Les coups dont vous vous plaignez, c'est vous qui les avez portés.
Mais votre plus grand ami, c'est vous.
Vous pouvez panser toutes vos blessures. La main qui guérit c'est la vôtre. Un Dieu et un diable sont en vous.
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Nous n'ajouterons qu'un mot mais il est d'impor- tance.
. Jusqu'à présent, les méthodes qui vous ont été proposées reposaient, à peu près exclusivement, sur des données mentales, d'ailleurs d'une réelle effica-
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cité. Ces conseils de l'intelligence, dont lei basel lont surtout logiques, vous ont permis ela nous serons amené à vous indiquer certains leviers supérieurs de la Vie dont le manie- ment suppose un esprit déJà évolué.
Nous le ferons en termes acceptables pour tous
Y’a
En résumé : La balance faussée fait horreur à l'Eternel, mais un poids exact lui est agréable.
2 Quand vient l'orgueil, vient aussi le mépris, mais la sagesse est avec les humbles.
3 L'intégrité des hommes droits est leur guide, mais les tromperies des traîtres causent leur ruine.
4 Le jour de la colère, la richesse ne sert à rien : c'est la justice qui délivre de la mort.
5 La justice de l'homme intègre rend sa voie droite, mais le méchant tombe par sa méchanceté.
6 La justice des hommes droits les délivre, mais les traîtres sont prisonniers de leur avidité.
7 A la mort du méchant, son attente meurt avec lui ; c’est en pure perte qu’il plaçait son espoir dans les richesses.
8 Le juste est délivré de la détresse et le méchant y prend sa place.
9 Par sa bouche, l'impie perd son prochain, tandis que les justes sont délivrés par leur connaissance.
10 Quand les justes sont heureux, la ville est dans la joie, et quand les méchants disparaissent, on pousse des cris d'allégresse.