Sagot :
Bonjour,
Durant la première guerre mondiale, les plus jeunes enfants ne comprennent pas l'aspect dramatique de la situation, ils ne sont pas particulièrement choqués de voir des étrangers qui parlent une langue qu'ils ne comprennent pas.
Ceux qui sont un peu plus âgés saisissent le sens des conversations de leurs parents, ils subissent comme eux les privations quant à la nourriture, à l'habillement, au chauffage, à la liberté de se déplacer.... ils apprennent à s'adapter.
Les adolescents et les plus grands nourrissent souvent des pensées violentes à l'égard des occupants dont ils ont appris les brutalités, les prises d'otages, les massacres et atrocités...
Comme les adultes, les enfants espèrent un avenir meilleur après la libération de leur pays.
( Voici une anecdote authentique.
En Belgique, non loin de la frontière française, une petite fille âgée de 9 ans se rend tous les jours à l'école du village.
Voici peu, des Allemands aux casques à pointes ont établi un campement dans lequel des soldats français sont retenus prisonniers derrière des clôtures en treillis, un soldat armé monte la garde.
Curieuse, la petite fille s'approche et aperçoit un Français qui la regarde, il est mal rasé et semble triste.
Touchée, la petite sort de son sac la couque ( chose rare ) qu'elle a reçue pour manger durant la récréation et la tend à travers le treillis mais l'Allemand intervient, menaçant " Rauss ! " ( Va - t - en ! ).
La fillette s'écarte de quelques pas puis, d'un geste rapide, elle jette sa couque par - dessus la clôture.
L'Allemand prend son fusil, un coup de feu éclate et l'enfant s'écroule morte sur le sol ).
J'espère avoir pu t'aider.