Bonjour,
1)
D'après le texte, la cyberviolence est du harcèlement en utilisant la technologie et notamment les outils en ligne.
C'est une définition relativement faible, la cyberviolence est bien plus générale que du harcèlement.
Il faudrait d'abord définir l'harcèlement. Je te propose la définition de l'éducation nationale (disponible sur le site du ministère education.gouv.fr: education.gouv.fr/un-collegien-sur-cinq-concerne-par-la-cyberviolence-3815)
"Le harcèlement est un comportement d’intimidation qui répète des micro-violences, moqueries et humiliations. Il mine de manière insidieuse et durable le climat au sein des écoles et des établissements scolaires. Ses conséquences sont extrêmement dommageables, tant pour les victimes que pour les auteurs : souffrance émotionnelle, isolement social de la victime, problèmes de santé psychosomatiques, décrochage scolaire, absentéisme, conduites suicidaires."
Le harcèlement, c'est donc quelque chose qui dure, c'est des actions répétées. Cette notion de répétition est très importante.
Or, la cyberviolence ne se réduit pas à ça, puisqu'il peut y avoir de la cyberviolence sans cette notion de répétition (Quand il s'agit vraiment d'harcèlement, on appelle ça du cyberharcèlement qui est donc un cas précis de la cyberviolence).
Maintenant, étudions la définition de la cyberviolence (toujours la définition de l'éducation nationale):
"Elle se définit comme un acte agressif, intentionnel, perpétré par un individu ou un groupe aux moyens de courriels, SMS, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc. Elle présente des spécificités liées aux médias numériques : capacité de dissémination vers un large public, caractère incessant, difficulté d’identifier l’auteur et d’agir une fois les messages diffusés.
La cyberviolence recouvre des réalités et des phénomènes variés : photos publiées sans autorisation ou modifiées, « happy slapping » (acte de violence provoqué, filmé et diffusé), diffusion d’images à caractère pornographique, usurpation d’identité, violation de l’identité, menaces ou diffamation. Elle amplifie et prolonge des phénomènes tels que moquerie, brimade, insulte, discrimination, violence physique, etc., voire exclusion du groupe de pairs, élément essentiel de la sociabilité juvénile."
La cyberviolence a donc lieu dès lors du premier acte intentionnel, il n'y a donc pas la notion de répétition. De plus, tu peux voir que les exemples sont très variés (usurpation d'identité, diffusion d'une photo sans autorisation, menaces...).
2)
D'après le site du gouvernement: gouvernement.fr/action/la-lutte-contre-le-harcelement-et-les-violences-en-milieu-scolaire
Une loi a été voté en 2013 qui inclus la lutte contre les violences en milieu scolaire (le harcèlement scolaire et la cyberviolence).
Les grandes étapes de cette lutte:
-Sensibiliser: Journée nationale "non au harcèlement".
-Prévenir: Mise en place d'outils pédagogique pour accompagner les parents et les professionnels à mieux comprendre ces violences/harcèlements et comment accompagner les jeunes qui en souffrent.
-Former: De nombreuses formations pour mieux réagir face à la violence. (des enseignants notamment mais aussi des lycéens qui souhaitent aider d'autres lycéens, collégiens, élèves)
-Prendre en charge: Pour les démarches administrative numéro d'appel 3020. Pour la cyberviolence/harcèlement: 0 800 200 000 (Numéro d'écoute)
3)
Les réseaux sociaux sont un très gros problème pour la lutte contre la cyberviolence. En effet, les réseaux sociaux permettent de diffuser une information (photo, message, ...) dans le monde entier en quelques secondes. Si une information est dégradante face à une personne par exemple, elle va très rapidement circuler sur les différents réseaux sociaux, va être très vite vue par tous les proches de la victime mais aussi par tout son établissement scolaire à cause des partages.
De plus, une fois que l'information est partagée, bonne chance pour la faire retirer surtout si elle se retrouve sur différents réseaux sociaux.
J'espère que c'est globalement clair, ça reste un sujet très sensible mais aussi très important dans la vie d'un étudiant.
Bonne journée.
