Sagot :
De 1947 à 1991, pendant la Guerre froide, l’URSS et les États-Unis s’affrontent à distance et les tensions sont parfois très fortes comme à Berlin pendant le blocus (1948-1949) ou lors de la construction du mur (1961). Comment peut-on décrire ces deux blocs rivaux pendant la Guerre froide ? À quelle guerre idéologique et culturelle se livrent-ils ?
Les deux blocs – celui formé par les États-Unis et celui de l’URSS – sont différents en bien des points. D’abord, ils ont des idéologies opposées. D’après la doctrine Truman, les États-Unis sont une démocratie qui croit au libéralisme : les entreprises se créent librement, ne sont pas encadrées par l’État. Elles cherchent à faire du profit et la concurrence entre entreprises est libre. À l’inverse, dans la doctrine Jdanov, l’URSS est une démocratie populaire (où il n’y a pas d’élections) et l’idéologie qui domine est le communisme : l’économie est dirigée par l’État, il n’y a pas de propriété privée. Les deux blocs ont chacun leur alliance militaire : les États-Unis ont créé l’OTAN qui comprend bon nombre de pays d’Europe de l’ouest ; l’URSS organise sa défense autour du pacte de Varsovie qui regroupe les pays de l’est de l’Europe. Ils ont chacun une agence de renseignement (la CIA / le KGB), un système de coopération économique avec leurs alliés (l’OECE pour les États-Unis ; le CAEM pour l’URSS).
Plutôt que de s’affronter directement, ce qui aurait des conséquences dramatiques puisqu’ils possèdent tous deux l’arme nucléaire, les deux blocs se livrent à une guerre idéologique et culturelle sans merci. Aux États-Unis, le sénateur Joseph Mc Carthy traque les communistes à partir de 1947. Pendant ce temps, en URSS, la propagande antiaméricaine fait rage. C’est aux États-Unis que la guerre culturelle est la plus intense avec l’utilisation de tous les supports (bande dessinée, cinéma, roman...) pour dénoncer les dangers du communisme. La guerre culturelle et idéologique apparaît aussi dans des domaines plus inattendus comme la conquête spatiale. L’URSS mène d’abord la course en tête avec le premier satellite en orbite autour de la Terre, le premier être vivant dans l’espace, le premier homme dans l’espace (Youri Gagarine en 1961). L’objectif est double : montrer sa supériorité face aux États-Unis et ainsi convaincre de nouveaux pays de rejoindre le bloc soviétique. La tendance s’inverse pendant les années 1960 et les États-Unis envoient le premier homme sur la Lune (Neil Armstrong en 1969).
On voit ainsi que chacun des deux blocs de la Guerre froide possède une idéologie qui lui est propre et qu’il la défend dans une guerre idéologique et culturelle où il espère gagner toujours plus d’alliés. Les tensions de la Guerre froide s’apaisent dans les années 1970 mais elles ne disparaîtront vraiment qu’avec la chute du mur de Berlin (1989) et la disparition de l’URSS (1991).
Les deux blocs – celui formé par les États-Unis et celui de l’URSS – sont différents en bien des points. D’abord, ils ont des idéologies opposées. D’après la doctrine Truman, les États-Unis sont une démocratie qui croit au libéralisme : les entreprises se créent librement, ne sont pas encadrées par l’État. Elles cherchent à faire du profit et la concurrence entre entreprises est libre. À l’inverse, dans la doctrine Jdanov, l’URSS est une démocratie populaire (où il n’y a pas d’élections) et l’idéologie qui domine est le communisme : l’économie est dirigée par l’État, il n’y a pas de propriété privée. Les deux blocs ont chacun leur alliance militaire : les États-Unis ont créé l’OTAN qui comprend bon nombre de pays d’Europe de l’ouest ; l’URSS organise sa défense autour du pacte de Varsovie qui regroupe les pays de l’est de l’Europe. Ils ont chacun une agence de renseignement (la CIA / le KGB), un système de coopération économique avec leurs alliés (l’OECE pour les États-Unis ; le CAEM pour l’URSS).
Plutôt que de s’affronter directement, ce qui aurait des conséquences dramatiques puisqu’ils possèdent tous deux l’arme nucléaire, les deux blocs se livrent à une guerre idéologique et culturelle sans merci. Aux États-Unis, le sénateur Joseph Mc Carthy traque les communistes à partir de 1947. Pendant ce temps, en URSS, la propagande antiaméricaine fait rage. C’est aux États-Unis que la guerre culturelle est la plus intense avec l’utilisation de tous les supports (bande dessinée, cinéma, roman...) pour dénoncer les dangers du communisme. La guerre culturelle et idéologique apparaît aussi dans des domaines plus inattendus comme la conquête spatiale. L’URSS mène d’abord la course en tête avec le premier satellite en orbite autour de la Terre, le premier être vivant dans l’espace, le premier homme dans l’espace (Youri Gagarine en 1961). L’objectif est double : montrer sa supériorité face aux États-Unis et ainsi convaincre de nouveaux pays de rejoindre le bloc soviétique. La tendance s’inverse pendant les années 1960 et les États-Unis envoient le premier homme sur la Lune (Neil Armstrong en 1969).
On voit ainsi que chacun des deux blocs de la Guerre froide possède une idéologie qui lui est propre et qu’il la défend dans une guerre idéologique et culturelle où il espère gagner toujours plus d’alliés. Les tensions de la Guerre froide s’apaisent dans les années 1970 mais elles ne disparaîtront vraiment qu’avec la chute du mur de Berlin (1989) et la disparition de l’URSS (1991).