Sagot :
Réponse :
Cependant, aux premiers coups qui avaient retentis (retenti) dans la forêt, le
dragon s'était éveillé et avait allongé la tête jusqu'à l'entrée de sa
caverne. Lyderic avait vu cette tête qui le regardait avec des yeux
flamboyants ; mais il avait pensé qu'il serait temps de s'interompre (interrompre) de son ouvrage quant (quand) le dragon viendrait à lui. Cependant, soit que le
monstre füt(fût) repu, soit qu'il vît à qui il avait à faire, il se teint (tint) tranquille tout le temps que Lyderic fut occupé à bâtir son fourneau ; mais,
lorsqu'il vit briller la flamme, il se mit à siffler avec tant de violence,
que toute (tout) autre que le jeune homme en eût été épouvanté.
C'était déjà quelque chose, mais ce n'était poing (point) assez pour Lyderic,
qui, afin de l'exciter d'avantage (davantage) , prit des tisons ardents au bûcher et commença de les jeter a (à) la tête du dragon.
Le monstre, provoquait (provoqué) d'une façon aussi directe, sortit de la caverne, déroula ces longs anneaux et s'avança en battant des ailes vers Lyderic, qui, après avoir fait une courte prière, lui épargna la moitiée (moitié) du chemin.
Aussitôt commença un combat terible (terrible) , pendant lequel le dragon
poussait deux si horribles hurlements, que les animaux qui étaient à
deux lieus (lieues) à la ronde sortirent de leur tanières (tanière) et s'enfuirent : il n'y eu (eut) qu'un rossignol qui resta tout le temps de la lutte percher (perché) sur une petite branche au-dessus de la tête de Lyderic, ne cessant d'encourager le jeune homme par son champ (chant) . Enfin, le dragon, percé déjà par plusieur (plusieurs) coups de la terrible Balmung', commença de battre en retraite vers son repère (repaire) , laissant le champ de bataille tout couvert d'une mare de sang.
Mais Lyderic prit un tison allumait (allumé) à son fourneau, le poursuivit dans sa caverne, où il s'enfonça après lui, et, au bout de dix minutes, reparut à l'entrée, tenant, comme le chevalier Persée, la tête du monstre à la main.