Sagot :
Bonjour
La définition du bonheur : c'est une spécificité humaine comme le désir, et comme le désir est une réalisation constante. Le bonheur du commun est associé à la recherche de la satisfaction de bien matériel ou tout simplement purement physique.
Y-a-t-il différents modes de conception du bonheur ? avec une hiérarchie de valeur, un établissement de priorités.
La conception commune c'est associer le bonheur à des bien liés au corps et à des biens matériels. C'est une forme de bonheur presque proche de celui de l'animal parce qu'il suffit pour satisfaire ce type de bonheur de suivre la voie de ses penchants naturels. Cela n'exige aucune éthique de vie, voir aucun effort.
La dépendance aux autres est un danger au bonheur : du monde extérieur ainsi que du hasard, l'homme recherche ce qui est difficile… Celui qui a le souci du passé ne peut être heureux, en effet le candidat au bonheur n'a pas le souci du moment présent par ce qu'il est toujours à rechercher le bonheur duratif, sur les soucis du passé.
Le candidat au bonheur fait tout le contraire de ce qu'il devrait faire car il agit sur tout ce qui ne dépend pas de nous, c'est pourquoi au final il trouve le malheur parce qu'il vit dans la nostalgie du passé et la crainte du futur.
C'est pourquoi ce qui dépend vraiment de nous c'est nos pensées, car le malheur ne vient pas des choses mais de la manière de nous les représenter, le passé dépend donc de notre représentation, de la manière dont on voit notre bonheur. Il ne faut pas vivre dans le souci d'hier ni dans le souci d'un futur, mais tout simplement prendre soin du présent qui nous est donné.
Petite conclusion : le bonheur doit être assorti d'une vie digne, d'une éthique de vie ( règles de conduites pour la vie ) qui s'oppose paradoxalement, complètement à la vie commune, puisque en soi, le bonheur c'est prendre soin de son âme et ne pas l'associer à des biens matériels. Cette conception du bonheur exige un effort de la volonté car pour être vertueux il faut avoir de la volonté.
Il ne doit pas dépendre du hasard mais du sage, parce que la volonté dépend de nous. Elle est un moteur, elle exige une action qui parfois peut faire souffrir. On est plus satisfait lorsque l'on réussit grâce à notre volonté est pas grâce au hasard.