Sagot :
alors pour commencer je pense que c'est important de lire des oeuvres ancrées historiquement au temps de shoah car c'est une histoire qui a marqué la France car il y a eu la persécution et l'assassinat systématique de 6 millions de Juifs, organisé par l'État nazi et ses collaborateurs de 1933 à 1945.
Après j'ai trouvé sa sur un site si sa peut t'aidé sa pourrait etre bien.
À la fin du xixe siècle, le yiddish était devenue la langue d'une grande partie des Juifs d'Europe. Il y avait, en 1930, huit millions de yiddishophones principalement en Europe centrale et orientale7. Sur les six millions de Juifs assassinés, au moins 5,4 millions étaient des yiddishophones[réf. nécessaire]. Le yiddish a donc été presque entièrement anéanti en Europe en même temps que le monde juif pendant la Shoah, appelée le khurbn en yiddish. Les lieux de la vie juive (écoles, théâtres, journaux, synagogues, centres culturels, shtetlech...) ont eux aussi été détruits, ainsi que l'immense patrimoine littéraire de l'YIVO de Vilnius8. C'est pourquoi Rachel Ertel9 parle d'anéantissement, car d'une part dynamique de la culture européenne, il ne reste plus que des traces après 1945. Dans ce contexte, écrire en yiddish, prend un sens encore plus lourd. L'écrivain yiddish parle d'une double mort : la mort de son peuple et la mort de sa langue qui en découle10. L'écrivain se trouve dans une situation inextricable: s'il écrit en yiddish, son œuvre n'aura une audience que très réduite. S'il écrit dans une autre langue, il trahira les morts, la seule langue leur rendant vraiment justice étant le yiddish, la langue des exterminés. Les publications en yiddish sont donc très nombreuses dans les années d'après-guerre. Ainsi Chava Rosenfarb a écrit toute sa vie en yiddish mais c'est la traduction en anglais de son roman, L'arbre de vie qui lui a donné une notoriété plus large. Face à la mort du monde ashkénaze, l'écrivain a tendance à magnifier les modes de vie détruits, les lieux abolis, les disparus exterminés. Certains de ces témoignages sont collectifs, comme lesYizker Bikher, ou livres du souvenir, écrits par les membres survivants d'une communauté disparue dans la Shoah. Écrits les plus souvent en yiddish, ils sont un témoignage de la splendeur de la vie juive détruite, de l'occupation nazie et du martyre de leur ville ou de leur village, le shtetl. On trouve aussi une liste des membres de la communauté morts pendant la Shoah11. L'écrivain yiddish a aussi tendance à la sacralisation du yiddish lui-même, la langue réduite en cendres. L'écrivain doit aussi affronter le tabou de la mort à laquelle il a échappé.
J'espère que je t'aurais bien avancée sur ton devoir et passe une bonne fin de journée ;))