Sagot :
Réponse :
L’industrie du vêtement est en effet l’une des plus polluantes au monde. En première ligne, le coton ! Cette matière que l’on retrouve partout, que l’on privilégie pour le confort qu’il offre et ses propriétés absorbantes ou isolantes. Pourtant, les chiffres le concernant font froid dans le dos. Sa culture demande une quantité d’eau astronomique (plus de 20 000 litres pour l’équivalent d’un t-shirt) et nécessite une quantité de pesticides qui l’est tout autant (25 % des pesticides utilisés au monde le sont pour le coton). Et nous n’en sommes qu’à la culture. Viennent ensuite les produits chimiques pour sa transformation et ceux pour l’esthétique (vieillissement, délavage…). Métaux lourds, perturbateurs endocriniens, la liste des produits nocifs est parfois longue. De quoi regarder son jeans d’un œil nouveau !
Heureusement, des marques de vêtements se sont engagées vers une mode éthique et s’approvisionnent en coton biologique, durable et parfois issu du commerce équitable.
Mais la culture du coton n’est pas la seule dans la ligne de mire. Les matières synthétiques ne valent pas mieux en termes d’impact environnemental. À base de pétrole, leur fabrication nécessite une énergie considérable et est-il bien utile de parler des difficultés à les recycler !
Explications :