Sagot :
Réponse :
Une des locataires de l'immeuble qui avait été exproprié puis rasé suite à l'acte de vente signé par Mouret gardait une rancune contre ce grand magasin qui semblait être un monstrueux aimant qui attirait toutes les bourgeoises de l'arrondissement. Elle voulait ne avoir le coeur net. Contrairement à son habitude, elle se coiffa, mit son chapeau et sa collerette du dimanche. Elle essayait d'avoir un air naturel, hésita à l'entrée puis suivit une grosse dame qui tenait une ombrelle. Elle sut littéralement ébahie devant l'immense escalier central qui conduisait au premier étage. elle voulut d'abord regarder au rez de chaussée mais elle ne savait où porter son regard devant la profusion de tissus, de chapeaux, de parapluies, d'articles de mercerie. des commis circulaient avec aise entre les rayons, se faisaient signe, notaient les commandes, renseignaient autorisaient les clientes à toucher. les prix étaient notés partout. C'était comme un palais de rêve pour les femmes et on n'avait plus envie de partir. A l'étage, les rayons de jupes, de jupon,s, de manteaux, d'écharpes, de fourrures. Elle aurait voulu s'asseoir pour reprendre son souffle mais des dames sortaient de la séance d'essayage, saluaient les vendeuses. Elle redescendit l'escalier à pas lents, jette un regard circulaire sur ce temple de la séduction. Quand elle sortit et rentra chez elle, elle trouve l'espace bine petit et les objets défraîchies. Elle n'osa pas regarder son jupon élimé.
Explications :