Bonjour, j'ai besoin de votre aide pour cet exercice. Cet exercice consiste corriger les erreurs du texte qui portent sur les accords des groupes verbaux et des groupes nominaux.
- L’eau du Nil, terne, et mate, semblait s’endormir dans son cours et s’étalé en nappes d’étain fondu. Nulle haleine ne ridait sa surface et n’inclinait sur leur tiges les calices de lotus, aussi roides que s’ils avait été sculptées. Les rives étaient déserte ; une tristesse immense et solennelle pesaient sur cette terre, qui ne fut jamais qu’un grand tombeau, et dont les vivants semblent ne pas avoir eu d’autre occupation que d’embaumer les morts. Tristesse aride, sèche comme la pierre ponce, sans mélancolie, sans rêverie, n’ayant point de nuage gris de perle à suivre à l’horizon, pas de source secrète où baigné ses pied poudreux ; tristesse de sphinx ennuyer de regardé perpétuellement le désert, et qui ne peut se détacher du socle de granit où il aiguise ses griffes depuis vingt siècles.
Merci de votre aide


Sagot :

Bonjour,

L’eau du Nil, terne, et mate, semblait s’endormir dans son cours et s’étalait  en nappes d’étain fondu. Nulle haleine ne ridait sa surface et n’inclinait sur leur tiges les calices de lotus, aussi roides que s’ils avait été sculptés. Les rives étaient désertes ; une tristesse immense et solennelle pesait sur cette terre, qui ne fut jamais qu’un grand tombeau, et dont les vivants semblent ne pas avoir eu d’autre occupation que d’embaumer les morts. Tristesse aride, sèche comme la pierre ponce, sans mélancolie, sans rêverie, n’ayant point de nuage gris de perle à suivre à l’horizon, pas de source secrète où baigner  ses pied poudreux ; tristesse de sphinx ennuyé de regarder  perpétuellement le désert, et qui ne peut se détacher du socle de granit où il aiguise ses griffes depuis vingt siècles.