Sagot :
Réponse :
1-Primo-infection
La charge virale augmente rapidement au cours des premières semaines suivant l'infection. Cette phase se caractérise par l’apparition fréquente de symptômes similaires à ceux d’un refroidissement ou d’une grippe légère: fièvre, éruptions cutanées, fatigue, maux de tête, etc. Souvent, les personnes touchées ou même les médecins ne remarquent pas ces symptômes ou ne font pas le lien avec une possible infection par le VIH. Le risque de transmission s’avère particulièrement élevé durant la primo-infection en raison de la forte charge virale à ce stade de l’infection
Phase asymptomatique
En général, les personnes séropositives ne rencontrent aucun problème particulier pendant des années et peuvent mener une vie normale. Pourtant, le virus se propage insidieusement dans l’organisme et malmène le système immunitaire en permanence. En raison de sa sollicitation constante, le système immunitaire s’affaiblit toujours davantage jusqu’à ne plus arriver à se défendre contre tous les agents pathogènes. L’organisme commence à montrer plus fréquemment des signes de déficience immunitaire. Il peut s’agir de maladies de la peau, de gonflements permanents des ganglions lymphatiques, de fortes sueurs nocturnes ou d’autres symptômes.
Sida
A ce stade, le système immunitaire est tellement affaibli qu’il ne peut plus empêcher l’apparition de maladies graves, voire mortelles. On parle de sida en présence de certaines associations spécifiques de maladies. L’éventail de ces maladies est vaste. Il va de différents cancers à l’envahissement de l’œsophage par le champignon Candida albicans, en passant par certaines formes de pneumonie. Après déclenchement du sida et en l’absence de traitement, l’espérance de vie ne va plus que de quelques mois à trois ans.
2-Lorsque le dommage est provoqué par un facteur environnemental ou un agent « extérieur », on parle de déficit immunitaire secondaire (ou acquis) ou DIS. Les causes en sont diverses : une chimiothérapie, la malnutrition ou des brûlures.
3-Infections à répétition ou plus sévères que la "normale". Cicatrisation difficile. Fatigue chronique. Diarrhée chronique.
36 % des décès étaient causés par une maladie définissant le sida, 17 % par un cancer (hors hépatite), 15 % par une maladie du foie, 8 % par une maladie cardio-vasculaire et 5 % par suicide. La part des décès liés à ces causes a augmenté entre 2000 et 2005 et celle des décès liés au sida a, elle, diminué.