Sagot :
Réponse :
bonjour
Le garde.
– Chef, vous pouvez demander aux autres. On avait dégagé le corps à mon retour ; mais avec le soleil qui chauffait , comme il commençait à sentir, on s'était mis sur une petite hauteur, pas loin, pour être dans le vent.
On se disait qu'en plein jour on ne risquait rien. Pourtant on avait décidé, pour être plus sûrs, qu'il y en aurait toujours un de nous trois qui le regarderait . Mais à midi, en plein soleil, et puis avec l'odeur qui montait depuis que le vent était tombé, c'était comme un coup de massue, j'avais beau écarquiller les yeux, ça tremblait comme de la gélatine, je ne voyais plus et je me retourne : elle était là à gratter avec ses mains . En plein jour ! Elle devait bien penser qu'on ne pouvait pas ne pas la voir. Et quand elle a vu que je lui courrais dessus, vous croyez qu'elle s'est arrêtée, qu'elle a essayé de se sauver peut-être ? Non. Elle a continué de toutes ses forces aussi vite qu'elle le pouvait, comme si elle ne me voyait pas arriver. Et quand je l'ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse, elle voulait continuer encore,
elle me criait de la laisser, que le corps n'était pas encore recouvert...
Explications :