Réponse : Phèdre de racine, acte I scène 3
La scène est un dialogue entre Oenone et Phèdre.
ŒNONE.
Et que me direz-vous qui ne cède, grands dieux !
À l’horreur de vous voir expirer à mes yeux ?
PHÈDRE.
Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,
Je n’en mourrai pas moins : j’en mourrai plus coupable.
Il s'agit du terrible aveu de l'héroïne Phèdre qui aime son beau-fils Hippolyte.
Phèdre sait qu'elle mourra, elle est l'objet d'une malédiction des dieux et ne peut échapper à la passion fatale, qui conduit à la mort.
Dans la tragédie, l'héroïne est l'objet du destin fatal, qui conduit à la mort.