Sagot :
Réponse :
bonjour
Explications :
1. Que faut-il, selon l’auteur pour qu’un fait divers prenne dans l’opinion publique ?
Pour qu’un fait divers « prenne » dans l’opinion public il faut qu’il ait « une dimension sociale forte »
2. Le premier fait divers relaté date du XVIème siècle, il y est questions de meurtres d’enfants, viols, empoisonnements, faits dans lesquels encore une fois chacun aurait pu y être confronté.
Puis à partir du XIXème siècle, alors que la presse populaire se développe, on retrouve un fait divers dont celui du meurtre d’une jeune fille issue d’un milieu ouvrier, et qui n’a jamais été élucidé. C’est toute une classe sociale qui a été affecté par ce drame, la dimension sociale est totale.
Enfin, le meurtre de Laëtitia Perrais illustre « cette dimension sociale forte « dans le sens où cette affaire revêtait deux fortes dimensions sociales : la première, cette affaire touchait une enfant (à 18 ans on est encore une enfant) , ce qui crée une vive émotion dans la société et c’était une femme, et la violence envers les femmes est aussi une émotion forte dans le public. Cette histoire, ce fait divers, aurait pu concerner tout un chacun
3 . « Un fait divers n’est jamais un simple « fait », et il n’a rien de « divers » «
Fait : un événement
Divers : qui rejoint une rubrique dans laquelle on retrouve aussi bien des accidents de la route, des vols…
Donc un fait divers n’a rien d’un « simple « fait » et n’a rien de « divers » pour dire que chaque fait touche une personne, une famille, une population et cela ne peut se cataloguer en simple fait divers et ne devrait pas se retrouver sous l’appellation de « fait divers ».
3. Un fait divers peut être considéré comme un « épicentre «
Un épicentre, selon la définition, est la projection à la surface de la terre de l’hypocentre.
On peut parler d’épicentre pour le fait divers dans le sens où le malheur, l’horreur, la tristesse, les pleurs, la honte, tout cela va découler et « s’écouler » avec ce fait divers. Que ce soit la machine judiciaire, les politiques, les médias, tout le monde va s’en emparer et s’en servir pour son propre profit.
4. Croquis judiciaire : c’est une esquisse représentant les personnes concernées lors d’un procès médiatisé. Il peut s’agir de juges, d’accusés, de personnes présentes à l’audience.
Souvent dans des grands procès, les journalistes, la presse ne sont pas autorisés à filmer ou photographier les personnes dans le tribunal. Avec les croquis, le public aura une idée de ce qui s’est passé à un certain moment, et suivre l’affaire au jour le jour presque comme un feuilleton.