Sagot :
Bonjour,
Depuis deux ans, j'avais vécu sans visage. Nul miroir, à Buchenwald. J' avais vu
mon corps, sa maigreur croissante, une fois par semaine, aux douches. Pas de
visage sur ce corps dérisoire,
J' avais vu mon corps, de plus en plus flou, sous la douche hebdomadaire.
Amaigri mais vivant [...]Ce corps amenuisé mais disponible, s'était battu pour
une survie rêvée.