Sagot :
Réponse :
1. Poème en vers libres (sans mètre régulier) et blancs son rimes.
Poème moderne par la forme (pas de strophes)
2. Un télégramme était un message fait de phrases courtes, nominales le plus souvent ou incomplètes.
Le poème adopte lui aussi un style télégraphique
3. Une phrase verbale : "Un Musulman collé à la terre implore Allah"
Une phrase non verbale : "Dans le noir, le soir.
auto dans la campagne."
Les phrases non verbales sont les plus nombreuses
4. Impression d'images fugitives qui se succèdent dans le voyage mais surtout la fascination pour un arbre inclassable : le baobab
5. On est frappé par l'usage que Michaux fait du langage comme si le mot l'emportait sur la phrase, fasciné qu'il était justement par le vocabulaire et la destruction du langage pour créer des poèmes sonores qui surprennent mais qu'on n'oublie pas : visuels et sonores.
Explications :
Dans le noir, le soir.
auto dans la campagne.
Baobabs, Baobabs,
baobabs,
Plaine à baobabs.
Baobabs beaucoup baobabs
baobabs
près, loin, alentour,
Baobabs, Baobabs.
Dans le noir, le soir,
Sous des nuages bas, blafards, informes,
loqueteux, crasseux,
en charpie, chassés vachement
par vent qu’on ne sent pas,
sous des nuages pour glas,
immobiles comme morts sont les baobabs.
Malédiction !
Malédiction sur CHAM !
Malédiction sur ce continent !
Village
village endormi
village passe
De nouveau dans la plaine rouverte : Baobabs
Baobabs baobabs Baobabs
Afrique en proie aux baobabs !
Féodaux de la Savane. Vieillards-Scorpions.
Ruines aux reins tenaces. Poteaux de la Savane.
Tams-tams morbides de la Terre de misère.
Messes d’un continent qui prend peur
Baobabs.
Village
Noirs
Noirs combien plus noirs que de hâle
Têtes noires sans défense avalées par la nuit.
On parle à des décapités
les décapités répondent en « ouolof »
la nuit leur vole encore leurs gestes.
Visages nivelés, moulés tout doux sans appuyer
village de visages noirs
village d’un instant
village passe
Baobab Baobab
Problème toujours là, planté.
Pétrifié — exacerbé
arbre-caisson aux rameaux-lourds aux bras éléphantiasiques
qui ne sait
fléchir.
Oh lointains
Oh sombres lointains couvés par d’autres
Baobabs
Baobabs, Baobabs, Baobabs
Baobabs que je ne verrai jamais
répandus à l’infini. Baobabs.
Parfois s’envole un oiseau, très bas, sans élan,
comme une loque
Un Musulman collé à la terre implore Allah
Plus de Baobabs.
Oh mer jamais encore aussi amère
Le port au loin montre ses petites pinces
(escale maigre farouchement étreinte).
Plus
plus
plus de baobabs
baobabs
baobabs
peut-être jamais plus
baobabs
baobabs
baobabs.
Réponse:
bonjour,
1)on peut dire que ce poème là est en vers libre , il n’y a pas de strophe et il n’y a pas de rime
2)c’est un message qui est fait par petite phrase et ce poème a des télégramme (le rapport avec le poème)
3)phrase verbale "qui ne s’est fléchir " phrase non verbale "près , loin ,alentour " les phrases non verbales sont les plus utiliser car il est un télégramme
4)il sent de l’étonnement et du désespoir en disant "tête noir sans avalés par la nuit "
5)ce poème est sonore à cause de la répétition du mot baobabs et ce mot la qu’on a entendu plusieurs fois dans ce poème ne nous laisse pas oublier le poème
j’espère que je vous est aider et bonne journée