👤
Answered

Bonjour, je dois faire une argumentation sur cette question. Pourriez vous m'aider svp
Terminale, Economie

Les politiques économiques de demande permettent-elles toujours de
relancer la croissance ?

Sagot :

Explications :

salut ! bon alors je suis en premier mais je vais voir quand même pour t'aider

Pour ca je vais prendre un exemple, en l'occurrence la crise de 2007-2008, voici les annonces du gouvernement pour la relance du pays après la crise

Le président Nicolas Sarkozy a dévoilé ce plan en décembre 2008. Le gouvernement français injectera environ 26 milliards d'euros : 11 milliards seront destinés à « améliorer la trésorerie des entreprises » et 11 autres milliards seront versés à des opérations sanctionnées par l'État français

Puis lors du sommet social du 18 février 2009, le gouvernement a annoncé un ensemble de mesures dont le coût est estimé à 2,6 milliards d'euros.

Les salariés qui perdent leur emploi sans avoir cotisé suffisamment longtemps pour toucher des indemnités de chômage» (quatre mois sur les vingt-huit derniers) recevront 500 euros de l'État.

L'indemnisation du chômage partiel passera à 75 % du salaire brut (au lieu de 60 %) dans les branches signant des accords avec l'État.

La formation professionnelle sera réorientée vers les jeunes peu qualifiés, les chômeurs et les salariés en chômage partiel, plutôt que les cadres solidement installés dans les entreprises.

Ces dispositifs seront financés par un «fonds d'investissement social», dont l'idée émane de la CFDT. Il disposera d'un milliard et demi d'euros : 200 millions du «fonds d'expérimentation pour la jeunesse» de Martin Hirsch, 500 millions représentant le volet «emploi» du plan de relance annoncé fin 2008, et 800 millions supplémentaires débloqués le 18 février 2009.

Nicolas Sarkozy a appelé les partenaires sociaux à doubler ces sommes en puisant dans des enveloppes qu'ils gèrent via l'Unedic ou les organismes de formation professionnelle.

Les deux premiers tiers de l'impôt sur le revenu (IR) seront supprimés pour les 4 millions de foyers imposés dont les revenus vont de 5 852 à 11 673 euros (première tranche imposable).

Une réduction d'IR un peu moindre sera accordée pour les 2 millions de contribuables dont les revenus imposables vont de 11 674 euros à 12 475 euros.

Une « prime de solidarité active » de 200 euros sera versée en avril 2009 en attendant le RSA (prévu pour l'été 2009) par les Caisses d'allocations familiales. Son coût, de 760 millions, n'est pas inclus dans l'enveloppe du 18 février 2009. 3,8 millions de ménages modestes sont concernés par cette mesure.

En plus de cela le gouvernement va mettre en place des projets pour relancer l'emplois dans tout le pays ! Le gouvernement français s'engage à financer 1000 projets d'investissements prêts à démarrer en 20096. Cela représente un investissement de 11,1 milliards d'euros. Les projets sélectionnés l'ont été avant tout pour leur potentiel à démarrer en 2009.

Parmi ces projets on trouve :

4 lignes ferroviaires LGV,

le canal Seine-Nord,

la construction d'un deuxième EPR,

la construction d'une galerie de sécurité à côté du tunnel routier du Fréjus.

Bon apres toute ces mesures il y a le bilan !

Le coût total du plan de relance 2008-2010 a été de 34 milliards d'euros sur 2009 et 2010. Le plan devait initialement se monter à 26 milliards d'euros, mais a été renforcé par d'autres mesures comme les prêts consentis à des constructeurs automobiles ou les aides aux ménages les plus touchés par la crise.

Impact sur la croissance. Selon la Cour des comptes, le plan de relance français a donné priorité à l'investissement sur la consommation. Il a contribué à limiter la baisse de l'investissement et les faillites d'entreprise mais a coûté plus aux finances publiques qu'il n'a rapporté en termes de croissance. En effet, le coût du plan s'est élevé pour 2009-2010 à 1,4 % du produit intérieur brut (PIB). La Cour évalue son impact sur la croissance à environ 0,5 % en 2009. Selon elle, cet écart s'explique "par le fait qu'une grande partie des dispositions du plan auront servi à soutenir la trésorerie des entreprises sans incidence immédiate sur l'activité". Selon le ministre chargé de la relance Patrick Devedjian, "La France a connu la plus petite récession de l'Europe et de l'OCDE en 2009 avec - 2,5 % en 2009".

Bref voila quelque petit information intéressante

© 2024 IDNLearn. All rights reserved.