salut tout le monde!

je dois faire un poème et je n'ai pas réellement d'idée
le sujet:
Écrire un texte décrivant votre ville intérieure et commençant par « je vous écris d’une ville du bout du monde. … ».

les critères:
• Décrire une ville imaginaire qui reflète une émotion (lyrisme)
• Ecrire un texte imagé. Utiliser des métaphores, des comparaisons, des énumérations
• Ecrire un texte rythmé, qui joue avec les sons. Utiliser des allitérations, des assonances, des anaphores... / Utiliser un vers blanc (1 alexandrin)
• Présenter correctement le poème

merci d'avance!!


Sagot :

Bonjour, tu peux parler de tes sentiments par exempla lamour va representer un arbre en forme de coeur la peur peux representer un grand chateau sombre tu vas le visiter ect

Essaye de faire des rymes en AA BB ou BABA comme tu veux

j'en suis sur que si tu reflechies un peu tu vas trouver plein d'idee

Voila

Bonne soirée

tiens  voila quelque poèmes qui pourrai peut être t'aider Réponse :

tout est affaire de décor

Changer de lit changer de corps

À quoi bon puisque c'est encore

Moi qui moi-même me trahis

Moi qui me traîne et m'éparpille

Et mon ombre se déshabille

Dans les bras semblables des filles

Où j'ai cru trouver un pays.

Coeur léger coeur changeant coeur lourd

Le temps de rêver est bien court

Que faut-il faire de mes jours

Que faut-il faire de mes nuits

Je n'avais amour ni demeure

Nulle part où je vive ou meure

Je passais comme la rumeur

Je m'endormais comme le bruit.

C'était un temps déraisonnable

On avait mis les morts à table

On faisait des châteaux de sable

On prenait les loups pour des chiens

Tout changeait de pôle et d'épaule

La pièce était-elle ou non drôle

Moi si j'y tenais mal mon rôle

C'était de n'y comprendre rien

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent

Dans le quartier Hohenzollern

Entre La Sarre et les casernes

Comme les fleurs de la luzerne

Fleurissaient les seins de Lola

Elle avait un coeur d'hirondelle

Sur le canapé du bordel

Je venais m'allonger près d'elle

Dans les hoquets du pianola.

Le ciel était gris de nuages

Il y volait des oies sauvages

Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

Elle était brune elle était blanche

Ses cheveux tombaient sur ses hanches

Et la semaine et le dimanche

Elle ouvrait à tous ses bras nus

Elle avait des yeux de faïence

Elle travaillait avec vaillance

Pour un artilleur de Mayence

Qui n'en est jamais revenu.

Il est d'autres soldats en ville

Et la nuit montent les civils

Remets du rimmel à tes cils

Lola qui t'en iras bientôt

Encore un verre de liqueur

Ce fut en avril à cinq heures

Au petit jour que dans ton coeur

Un dragon plongea son couteau

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.