Sagot :
1. L’introduction
4 éléments qui vont du général au particulier (entonnoir) :
Présentation générale du texte : nom de l’auteur, titre de l’œuvre et date de parution, contexte (siècle, mouvement littéraire).
Situer l'extrait / résumer brièvement l'intrigue : situer la place du passage dans l'œuvre. Préciser l'idée générale du passage à commenter, évoquer ce qui se passe juste avant cet extrait.
Problématique : sous forme interrogative (En quoi... ? / Comment... ?).
Annonce du plan (éviter les lourdeurs telles que « Dans une première partie / dans une deuxième partie »).
2. La conclusion
3 éléments qui vont du particulier au général (entonnoir inversé) :
Bilan du développement : il faut tirer un bilan du développement (résumer l'apport de chaque grande partie).
Répondre à la problématique.
Ouverture : soit historique (comparer avec aujourd’hui), soit littéraire (comparer avec d’autres auteurs, d’autres œuvres, d’autres œuvres du même auteur…), soit artistique (ouvrir vers d'autres domaines : comparer avec une peinture, le cinéma, la musique…).
Cours proposé par Isabelle FARIZON
3. Présenter et organiser correctement son développement
Commencer chaque partie par l’idée directrice qui y sera développée (rédiger vos I, II et 1, 2, 3 : pas de trace du plan dans la copie).
Utiliser un connecteur au début de chaque paragraphe pour lier chaque partie du devoir à la précédente et souligner la progression.
Faire une transition entre les grandes parties : au début du II (transition I/II) et terminer chaque grande partie du devoir par une phrase de conclusion partielle.
Mettre en page correctement : chaque paragraphe est précédé d'un alinéa (1 ou 2 carreaux libres).
Rappel : on saute des lignes entre les grandes parties mais pas entre les sous-parties (l'alinéa de deux carreaux suffit à les distinguer). Chaque paragraphe commence par un alinéa (introduction, grande partie, sous-partie, conclusion).
4. Le plan et la rédaction du développement
Le plan vous est suggéré dans le sujet. Les deux pistes proposées à l'étude sont en fait vos axes I et II. À vous de trouver les sous-parties.
Chaque grande partie comportera entre 2 et 4 sous-parties qui devront marquer une progression. Le 1. étant la sous-partie la plus évidente, la plus simple.
Ne pas fonder une sous-partie sur un procédé particulier (figure de style, temps verbaux : ce sont des outils d’analyse dont on se sert à l’intérieur d’une sous-partie), mais plutôt sur des pistes d’interprétation plus générales du texte (un personnage caricatural, une scène d’exposition traditionnelle ou originale, du comique au tragique…).
Ne pas dire « je » en commentaire : il s'agit d'une analyse objective.
ATTENTION : dans les sous-parties, il ne suffit pas d’identifier une figure de style, il faut aussi expliquer l’intérêt de son utilisation ! Vérifier que l’analyse diffère de la citation vous aidera à éviter la paraphrase.