Sagot :
Bonjour
Voici un nouvelle realiste
Cette fois, ça y est ! » Le journal, ouvert sur la table de la cuisine vient d’apprendre la nouvelle à mon père :
L’école ferme !
Il se met à lire tout haut :
« L’Inspection académique a annoncé la fermeture de l’école élémentaire de l’île de Nouzel, ceci à cause d’un manque d’effectifs. Les cinq élèves en âge d’être scolarisés seront accueillis à l’école de Riné, la plus proche sur le continent. Un service de navette maritime sera spécialement créé pour le transport des élèves. »
« Depuis le temps que ça nous pend au nez, dit ma mère, Julien entre en sixième et voilà, la barre fatidique est franchie. Vous avez entendu, vous deux, ajoute-t-elle en se tournant vers ma petite sœur et moi, vous aussi, vous allez devoir aller à l’école à Riné ! »
En fait, moi, j’étais plutôt content. De Riné, je connaissais le cinéma, la piscine... et surtout, le marchand de glaces... ! Alors, y aller tous les jours, et en plus, sans les parents, ce n’était finalement pas pour me déplaire ! Par contre, l’article du journal, en bas de la page, que j’étais en train de lire par dessus l’épaule de mon père, me dérangeait beaucoup plus :
« Vol discret chez Monsieur Picaud, glacier à Riné : Ce matin, en ouvrant le magasin, celui-ci n’a pu que constater la disparition d’une de ses machines à glaces italiennes. “Les voleurs n’ont rien cassé, la machine n’est plus là...”Cette mauvaise nouvelle-là, je m’en serais bien passé ! Imaginez : s’il s’agissait de la “coco des îles/framboise.
Voici un nouvelle realiste
Cette fois, ça y est ! » Le journal, ouvert sur la table de la cuisine vient d’apprendre la nouvelle à mon père :
L’école ferme !
Il se met à lire tout haut :
« L’Inspection académique a annoncé la fermeture de l’école élémentaire de l’île de Nouzel, ceci à cause d’un manque d’effectifs. Les cinq élèves en âge d’être scolarisés seront accueillis à l’école de Riné, la plus proche sur le continent. Un service de navette maritime sera spécialement créé pour le transport des élèves. »
« Depuis le temps que ça nous pend au nez, dit ma mère, Julien entre en sixième et voilà, la barre fatidique est franchie. Vous avez entendu, vous deux, ajoute-t-elle en se tournant vers ma petite sœur et moi, vous aussi, vous allez devoir aller à l’école à Riné ! »
En fait, moi, j’étais plutôt content. De Riné, je connaissais le cinéma, la piscine... et surtout, le marchand de glaces... ! Alors, y aller tous les jours, et en plus, sans les parents, ce n’était finalement pas pour me déplaire ! Par contre, l’article du journal, en bas de la page, que j’étais en train de lire par dessus l’épaule de mon père, me dérangeait beaucoup plus :
« Vol discret chez Monsieur Picaud, glacier à Riné : Ce matin, en ouvrant le magasin, celui-ci n’a pu que constater la disparition d’une de ses machines à glaces italiennes. “Les voleurs n’ont rien cassé, la machine n’est plus là...”Cette mauvaise nouvelle-là, je m’en serais bien passé ! Imaginez : s’il s’agissait de la “coco des îles/framboise.