Sagot :
En italique mes commentaires et observations (à ne pas intégrer dans ta réponse)
THÉORIE DU CAPITAL HUMAIN
1) Les coûts de l'éducation peuvent être matériels ou psychologiques. D'une part, les coûts peuvent être liés aux dépenses dues aux études ou aux formations. Ce coût peut être également un coût d'opportunité, lié aux pertes potentielles de revenu (si je passe 1 an à étudier à l'université, je perds 1 an en opportunité de salaire si j'avais travaillé). D'autre part, les coûts peuvent être psychologiques dans la mesure où les études sont susceptibles de conduire au stress et à la pénibilité, ce qui peut aggraver la santé mentale.
Il faut que tu catégorises tes réponses : dans le texte tu vois que les auteurs Cahuc et Zylberberg énumèrent 4 coûts (lignes 3 à 6) : dépenses dues aux études ou formations, pertes potentielles de revenus, effets négatifs du stress, pénibilité de certaines études. Tu essayes de les catégoriser (là j’ai fait deux catégories : dépenses matérielles et psychologiques). Cela montre à ton correcteur que tu es capable d’apporter une valeur ajoutée par rapport au texte que tu lis. Ensuite, tu mobilises des éléments de cours (ex : parler du coût d’opportunité qui est une notion de microéconomie) pour montrer que tu es capable d’utiliser ton cours comme appui à tes réponses. Enfin, tu donnes des illustrations pour montrer que tu as compris le texte (j’utilise comme illustration le fait que si je passe 1 an à étudier je perds 1 an de salaire).
2) La poursuite d’études permet trois bénéfices : elle permet d’abord de développer ses qualifications, qu’elles soient techniques (ex : comptabilité, architecture, génie civil, etc.) ou transversales (négociation, rédaction, utilisation d’outils informatiques). En outre, la poursuite d’études permet de faciliter l’accès à l’emploi en envoyant un « signal » (Spence, 1973) à l’employeur par le biais de la présentation du diplôme. Enfin, la poursuite des études permet d’obtenir une meilleure rémunération en développant des compétences qui permettent d’être plus compétitif sur le marché du travail.
Là encore j’utilise des illustrations pour montrer que je n’ai pas juste bêtement recopié le graphique. Je mobilise aussi des connaissances personnelles, en évoquant la théorie du signal de Spence (tu peux regarder sur Wikipédia si ça t’intéresses). Tu vois également que j’utilise des connecteurs logiques : « d’abord », « en outre », « enfin », bref autant de termes qui permettent de structurer ta pensée. C’est-à-dire que ce que tu écris ce n’est pas juste plusieurs phrases déconnectées les unes des autres mais qu’il y a un lien logique dans ce que tu écris.
3) La poursuite de ses études peut être considéré comme un investissement en capital humain, dans la mesure où cette poursuite d’études nécessite un coût à court terme, qu’il soit matériel ou psychologique, pour un gain dans l’avenir, c’est-à-dire le développement de qualifications qui facilitent l’accès à l’emploi et qui permettent d’obtenir une meilleure rémunération.
Cette troisième question fait le lien entre les deux précédentes.
4) L’investissement éducatif est rentable si les gains sont supérieurs aux coûts. En d’autres termes, il faut que les gains, qui peuvent être exprimés comme la somme de l’ensemble des revenus gagnés soit supérieur au coût d’opportunité de la décision de poursuivre des études. Par exemple, si je gagne tout au long de ma vie 500 000 €, et que si sans études j’aurais seulement gagné 400 000 €, l’investissement éducatif peut être considéré comme rentable.
SALAIRES
1) Le salaire mensuel moyen dans le secteur de l'hébergement et de la restauration (1 624 €) est inférieur au salaire mensuel moyen dans les entreprises de 10 à 19 salariés (2 051 €) en 2015 selon une étude de la DARES publiée en juillet 2018.
Là il n’y a pas d’observations particulières à faire, si ce n’est citer la source des chiffres (DARES), l’année et la date de publication.
2) J'ai un peu la flemme d'écrire cette réponse mais tu peux catégoriser les différences : au sein des activités de service (hébergement et restauration, santé ; vs information et communication, activités financières), et au sein des activités industrielles (construction, industrie)
3) 2517 – 1857 = 660 € de différence