Sagot :
Bonjour
Réponse :
1. "Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur."
Une comparaison péjorative qui met en relation la "vie", le comparé, et "un grenier", le comparant, avec l'outil de comparaison "comme". Le grenier nous évoque le froid, l'obscurité, la poussière, le silence. Elle n'a donc pas une vie heureuse.
2. "À ce moment, le soleil se couchait, les derniers rayons, d’un pourpre sombre, ensanglantaient la plaine. Alors, la route sembla charrier du sang, les femmes, les hommes continuaient à galoper, saignants comme des bouchers en pleine tuerie.
On observe, tout d'abord, une personnification très péjorative qui rend la description du "coucher du ciel" très concrète et suggère une scène d'horreur, rouge sang qui ensanglante le paysage.
Puis nous avons une animalisation des humains car ils sont devenu des chevaux galopant dans la plaine.
Enfin une comparaison qui suggère une image horrifiante en comparant "les femmes" et "les hommes" à des animaux que les boucher sont en train de tuer dans un abattoir.
L'auteur nous donne à voir une scène horrible dans laquelle des êtres humains sont torturés et ensanglantés.
3. Enfin cet argent, elle l’avait réuni ; mais il était son maître et la possédait pour toujours.
Animalisation de la femme en animal de compagnie qui appartient à "son maître". Elle est donc privé de liberté et esclave. Elle ne peut échapper à son destin.
4. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions.
Personnification valorisante du journal qui flatte "les opinions" qui le rend plus vivant, plus humains.
5. [Sur le champ de bataille, il] remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore.
Périphrase émotionnelle désignant les soldats. On éprouve de la compassion pour ces pauvres hommes qui souffrent mais qui sont encore en vie. Elle met en relief les "habits rouges" et suggère la souffrance.