Dissertation sur la question suivante :
Le temps depent-il de nous ?
Je serai preneuse d’idée de plan ou autres :)
Merci


Sagot :

Bonjour

Il faut, je pense pour ma part commencer par enlever nos œillères, et réussir à affronter les bonnes mais surtout les mauvaises choses en arrêtant de les fuir. Il est, je pense, important de se dire régulièrement et de se préparer à la mort pour ne plus avoir peur du temps car elle est pour moi la raison majeure qui nous fait éviter le présent, et qu'importe le refuge que l'on choisir d'avoir il est toujours questions de fuir cette instant présent. Mais le plus déroutant est de voir que même dans les moments de purs bonheur il est toujours impossible de savourer l'instant dans la mesure où l'on a toujours la même peur qui persiste. Alors dans son malheur l'homme se plonge dans son avenir. "Nous tâchons de le soutenir par l'avenir" (comme si nous ne contrôlions plus rien ni même notre propre personne dans l'absolu). Enfin, il est impossible d'émettre un avis et de faire des projets dans la mesure où la décision d'un avenir est incertain et ne nous appartient pas, quant au passé il est irrémédiablement perdu. "Nous ne vivons jamais" car il est impossible de vivre dans l'angoisse de se retrouver aux portes de ce temps qui nous fait tant souffrir. Et pourtant "nous espérons de vivre", nous savons notre vie précieuse et nous ne voulons pas la mort. En dernier lieu, nous pouvons dire que notre principale quête est celle du bonheur. Pascal est persuadé, même si l'on connaît des difficultés qui nous feront barrage, qu'il est " inévitable que nous ne le soyons jamais".

Ce qui appartient à l'humain (et ce que nous souhaitons pour tous) est seulement de jouer le mieux possible son rôle pour sa plus grande jouissance, son bonheur.

Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il nous a été donné une chance, une seule qui est la vie. Mais nous serons je pense aussi d'accord sur le fait qu'il est parfois très difficile de la vivre, et d'exister. Chacun de nous est forcé de les vivre et doit pour cela acquérir une certaine sagesse. Or la sagesse qui est pour les philosophes vivre heureux, et atteindre "l'excellence humaine". La réalité nous ramène aussitôt sur l'instant présent qui est lui, bien fragile. C'est donc dans l'instant présent que l'on doit prendre conscience de l'être que nous sommes, et de l'importance dont il fait appel. Il faut donc sans attendre, prendre dans nos mains cette offrande et nous pencher sur notre rôle d'humain existant pour ne plus voir apparaître le vieux fantôme qui se cache dans notre placard ... le Temps.